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dans la fusse. Dès lors il ne pouvait plus quitter ses ha bits ainsi souillés, et il fallait qu’ils se détachassent en lambeaux. On consacrait le souvenir de cette aspersion sanglante par des monumens. On en a trouvé un à Lyon, qui a mérité les recherches de Gros de Boze, de Colonia et de plusieurs autres savans.

AUGUIER (madame), l’une des premières femmes de chambre de la reine de France, eut le bonheur d’avertir sa maîtresse que son appartement était forcé, et que scs assassins y pénétraient, dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, et contribua à sauver cette princesse de ce danger.

AUNAY. Voyez MARGUERITE.

AUNOY OU AULNOY ( Marie —Catherine Jumelle de Berneville, contesse d’), veuve du comte d’Aunoy, et nièce de la célèbre madame Desloges ; née en Norman die en 1650, morte à Paris en 1705. Elle écrivait avec une facile négligence. Les gens désauvrés lisent encore aujourd’hui avec plaisir ses Contes de Fées, 1698, 8 vol. in — 12, et 1782, 6 vol. in — 18 ou 4 vol. in-12, et sur tout ses Aventures d’Hippolyte, comte de Duglas, in-12, où il y a de la chaleur, du naturel dans le style, et des aventures merveilleuses. Ses Mémoires historiques de ce qui s’est passé de plus remarquable en Europe depuis 1592 jusqu’en 1679, Paris, 1692, 2 vol. in— 12, sont mêlés de vrai et de faux. Ses Mémoires de la cour d’Espagne, où elle avait vécu avec sa mère, 1692, 2 vol., ne donnent pas une idée favorable de la nation espagnole, qu’elle traite avec trop de rigueur. Son Histoire de Jean de Bourbon, prince de Carency, 1692, 3 vol. in— 12, est un de ces romans historiques fruits d’un peu d’esprit et de beaucoup de galanterie, qui plaisent à la paresse et à la frivolité. Madame d’Aunoy a fait encore plusieurs autres