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grands-pères. O pap cheramouën mae pouaire aitih, j’ai jeté tout ce que mon grand-père m’avait laissé ; apocu mahé ry oi jerobiah, me tenant glorieux des biens que le monde nous apporte ; jenderamouin resuié pyec potategué aven aire, ce que nos grands-pères voudraient avoir vu, et toutefois ne l’ont pas vu. Têh ! oip otarhetê ienderamouïn récohiaré té iendesué ! oh ! qu’il est heureux pour nous que des biens plus grands que ceux de nos grands-pères nous soient venus ! Iende porrau oussou vocare, c’est ce qui nous met hors de tristesse ; iendeco ouassou gerre, ce qui nous fait avoir de grands jardins. En sassi piram lenderé memy non ape, on ne fait plus de mal à nos petits enfans lorsqu’on les tond. Tyre coih aponau ienderoha gere ari, menons ces étrangers avec nous contre nos ennemis ; toere coig mocap o maé aé, qu’ils aient des arquebuses, qui sont leur propre bien venu d’eux. Mara mo sentem gatou merin amé ? pourquoi ne seraient-ils point forts ? Mémé taé morerobiarem, c’est une nation qui ne craint rien. Ty senanc apouau mar am iendé iron, éprouvons leur force lorsqu’ils seront avec nous. Mauré taé moretoar roupiaré, ce sont ceux qui vainquent les vainqueurs. Agné hé ouhé, tout ce que j’ai dit est vrai. »

Après cette harangue, le dialogue continue.

L’Américain. « Emourbeou deret anüchesué, parle-moi de ton pays et de ta demeure. L’Interprète. Augebé, derenqué escouredoub, c’est