« Page:Le Père Peinard, journal du 25 juin 1893.djvu/7 » : différence entre les versions

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Il y a six mois, une gosseline qui avait à peu près 13 ans, la petite Marie Paulo, lui tapa dans l’œil.
Il y a six mois, une gosseline qui avait à peu près 13 ans, la petite Marie Paulo, lui tapa dans l’œil.


Le Faudier l’embobina avec de belles paroles, lui promet tant du bel ouvrage ;… naïve, la pauvrette se laissa prendre à ses boniments ; le salaud arriva à ses fins.
Le Faudier l’embobina avec de belles paroles, lui promet tant du bel ouvrage ; … naïve, la pauvrette se laissa prendre à ses boniments ; le salaud arriva à ses fins.


Quand la mioche vit que le contre-coup lui avait conté des mensonges, elle ne voulut plus rien savoir.
Quand la mioche vit que le contre-coup lui avait conté des mensonges, elle ne voulut plus rien savoir.
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N’allez pas croire, les camarades, que c’est une preuve de l’honnêteté de l’exploiteur.
N’allez pas croire, les camarades, que c’est une preuve de l’honnêteté de l’exploiteur.


Foutre non !,
Foutre non !


Il y a belle lurette que le singe connaissait de fil en aiguille les mics-macs de son contre-coup. Si donc il a supporté la chose, c’est qu’il ne trouve pas mauvais que les petites ouvrières servent de matelas aux richards.
Il y a belle lurette que le singe connaissait de fil en aiguille les mics-macs de son contre-coup. Si donc il a supporté la chose, c’est qu’il ne trouve pas mauvais que les petites ouvrières servent de matelas aux richards.
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Ah nom de dieu, quand il s’agit de baver sur les anarchos, c’est pas le papier qui leur manque ! Quand il s’agit d’un contre-coup, y a rien de fait.
Ah nom de dieu, quand il s’agit de baver sur les anarchos, c’est pas le papier qui leur manque ! Quand il s’agit d’un contre-coup, y a rien de fait.


Enfin, le Faudier a débarrassé ses victimes; c’est ce qu’il avait de mieux à faire !
Enfin, le Faudier a débarrassé ses victimes ; c’est ce qu’il avait de mieux à faire !


Si tous les cochons de son espèce faisaient pareil, ils rendraient un rude service au populo.
Si tous les cochons de son espèce faisaient pareil, ils rendraient un rude service au populo.
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PARIS
PARIS
Texte à recopier : l’OCR étant de très mauvaise qualité
L9 groupe d’Etudes Sociales du XVIIIe se
réunit tous les vendredis chez Boudinot, : ! 6, rue
des Martyrs,
Les E-n/ants de la Nature, réunion tous los
samedis à 8 h.1/’2, 118, avenue Kléber, salle Janton.
Considérant que hi propagande :. ! e l’idée ne·
dépend que <le l’énergie et de la ténacité des
compagnons, les camarades réunis samedi, rue
Mo uïetard, ont décidé de ïormcr un groupe ; Ils fu11t
appel ù tous les compagnons, qui ont assez des
discussions personnelles et nuisibles, povr lès
remplacer par des sujets sérieux et de propagande.
A cet effet, une réu r iou du groupe se tiendra Je
samedi 24 juin, , ù 8 heures 1/2 du soir, 127, rue
Moufletard.
Aux cordonniers. · —Des
camarades, ayant
pour but l’expansion des idées anachistes, en considérant
la période éducative où se trouve la corporation,
croient utile de grouper les efforts sue le
terrain économique.
Ils estiment que la propagande donnerait de·
meilleurs rcsu lr ats avec ries groupements corporaüfs,
réunissant plus facilement les af’linités, et
d’où le mercantilisme et la politiquo seraient absolument
bannis.
Ils invitent les camarades ù qui ces idées sont
sympathiques à se réunir di~anche, 25 courant,
salle Georget, 08, rue Aumaire.
Ordre du jour : Formation d’un groupement international
communiste anarchiste. 2°Utilité d’une
bibliothèque.
Aux anarchistes Lyonnais. —Canmrades,
Il est temps de secouer la torpeur qui nous envahit
et de ne pas faire seulement de l’anarchie en
chambre, car la cause que nous défendons demande
autant uè courage que t !’a·bnéca : ion, et une
lutte de tous · 1es inatants pour le triomphe de
J’humanitè sur la ploutocratie.
A l’~invre donc, et que nos ennemis et. nos arlvcrsaires,
les politiciens de tout acat-h, nous trouveut
sur la brèche à l’heure duc 1111haL.
En conséquence, 1 ous convoquons L0u : — les révol
utionuaires abstention nistr s, à une t éu uion
privée, qui aura lieu le 26 juin, à 8 h. du so.r,
place de I’Hopital, : 3, salle Merle.
Ordre du jour : Do la propagande nlisleuiionniste ;
Mcsurc s ù prendre 011 vue <le la —r éation
do I’organc anarchiste.
Congrès régional anarchiste à Bordeaux.
Les groupes de Bordeaux, croyant q11’< ! s-rai ;
:on de se mettre en communion d’1d, ~""’avec les
groupes de la région, ont pris I’iu itia tr v.:t1·11n congrès
I égiounl ; uiuis avant de 1)l’e1J Ire 11110 décision
détiuiuve, ils prient les groui e~ ou it. ! ; cornpagnons
qui voudraient s’associer ~, ·Ptt, i i.léc, de
su mettre 011 communication avec lt•x g rcu pes initiateurs,
afin de s’entendre tant ~u1 ll’S sujets à.
traiter que sur l’époque à laquelle 1, , Congrès devra
tenir ses assises.
En conséquence, nous priuns les, ·.un, 11 i.lcs de
0011, ïaire part de rcur sentiment : s :, , cc —11, 1et.
Nous pensons q uc nous screns corn pr : l’t q ne
l’en 110 po111Ta fai1 e aucun r ; 1p111·., , h1.’H J1’11t, 111 cc
les congrès a utorrtuires.
NuL1·u1Jut, ù. nous, doit être la cli1Tnsi1, i, b plus
ci lllplbte de ncs idées, et denous r·11t,’111, t·., sut· la
pi-op.rg mdc. faire, mit an point de" vue ; ; 21161·al,
soit au point de vue <les iuturcs eie:C’! io111~ lL.; islatives,
soit à d’autres po.nts tic 111 q11’1l serai t
utile d’nualyscr. Pour les comruuulcauous, ~ adresser
au compagnon Louis Liard, 4, cours xaru t-Jcau’,
Bordeaux.
Saint-Ouen. — E lections du Co rse.l r !’anorrlissemcnt
du 25 juin 1803.
Grun I rueet rug Je
protostation 1111 sujet d u scrutin du 1, 1.11 : 111, à St-Oue
11, lHison-Biu1l’i : he, sa ! lo Debru n, •, ij1i, hou leva
rd Yictor-Hugo, Je 24 juin, ù 8 11. ! 1i du —o ir,
Ordre du, io111· : 1° Une infâme < ou+uunution ù
mort (21 ble, surcs reçues pur le ro11d., 111né) ;
2° La conduite des policiers envers _la r, opulatiou ;
3° Persécutions contre les anarcilbtcs.
Ornteurs iuscrits : Brunet, Tort,..J111·, P1olo, Lcbo
μcher, L0uitclle, R. ~ na rd, Vauzeilt’, , et< Entrée
0.23 puur les frais..
J. ; ota.
Ln réunion de levall’ob !’, : 1·cur n’aura
pas lieu, elle est renvoyée au s, inwdi s111a11t.
Dans les villes où it n’y a pas rie rendeur
dit Père Peinard, les bons ûo11111·es n’ont
qu’à te demander à lll, bibliotlleque de la
gare : S’il n’y est pas en 1 ; e, 1te le /liùt’iothécaire
le fe1·a veniJ·.
PETI.TE POSTE
M. Glos-la--Ferl’ière —— B. Bras, ac — C. B’lois
G. Villeneuve — V. L’.lusanoe — lt. S.1int-Jué1•y
M. Auxe1Te — H. s~<lan — J. lJu<"cllc — B. Le
Mans — P. Villefranche — P. Tt•rr, J11oir, J — R.
Grau-du-H.oi — T. 1. C. Chamb-.:ret — C. Pagny
P. Gua — G. Patet·.son
V.Lille-B.etA.
Vienne — D. Bongenoult — V. Auzon — I’. Chlllons
— Til. Troyes — F. Reims — E. l’,’rpignan
[-1. Saint-Nazaire — A. Anger.;
-ti. Jc:vers —A.
Roubaix— L. LeHavre-l{e,; u’oalcttr, rrierci.
P.C. : N·ai pas reçu la letlre tlont, tu me
parles, quand l’as, tu envoyée ~
._, _
L. Montceau : e11voie tes ùabi ! Jvrtles un peu
pllts tot, eHos anivent souvent trop tal’d.
,
Vienne : le flanche sur la.s11li> putain de régie,
au sujet des bons bougres g1·oupéi— t n caboulot,
passera : a s~m Line pro.h.lin,.
V. à Tulle ; Oui, envoi~ !
Les camarades de Saint-Eriennl’prient les
compagnons Montant et Vacliie, · 1 ! 1·
~, rn lnir 1.Ji, n
<lonuer une adresse pour correspond rc : 11 c•c eux.
C’est urgent. Donner celte aùt’C>St’: 11 co111p : 1gnon
Samuel, 1, rue de l’Epreuve.
_
v. a : Pate, ·son : Le cana rel t·a été on, ·.. yé régulièrement.
S’il te manque ùes nuruora< Pn te les
renverra.
Babel : Ta convocation est a1·n1c•. : i II"op tard.
L’lm.primeur-Gérant:DEL, LE
imprimerie spéciale du Père Petr.ara
4 bis, rue d’Orse1, Parn;
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