« Page:Mercure de France - 1748-10.djvu/23 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin="s1"/>Pour promettre à leurs jeunes ans
<poem class="verse" ><section begin="s1"/>{{em|3}}Pour promettre à leurs jeunes ans
Ces moiſlons de lauriers qu’ouvroit à leur courage
Ces moiſſons de lauriers qu’ouvroit à leur courage
La Gloire au milieu de ſes champs,
{{em|3}}La Gloire au milieu de ſes champs,
Je les y vis voler dés leur premier printems,
Je les y vis voler dés leur premier printems,
Sois , comme eux, un Héros au ſortir de l’en<
Sois, comme eux, un Héros au ſortir de l’enfance ;
Mais que tes mœurs, toujours dignes du ſiecle d’or,
fance ;
{{em|2}}Faſſent honneur au cœur, à leſpérance
Mais que tes mœurs,toujours dignes du ſiecle d’or,
{{em|3}}Du Prince, ton premier Mentor,
Faſſent honneur au cœur , à leſpérance
Suis toujours les conſeils que dicte fa prudence,
Dau Prince , ton premier Mentor,
Ecoute les Neuf-Sœurs dans tes bois révérés ;
Suis toujours les conſeils que dite fa prudence,
{{em|2}}Elles y ſont dans l’ombre & le filence,
Ecoute les Neuf-Sœurs dans tes bois révérés ;
Que le Dicu de Rocroy leur avoit conſacrés.</poem>
Elles y ſont dans l’ombre & le filence ,

Que le Dicu de Rocroy leur avoit conſacrés.
{{d|''L’Abbé d’Alainval, ''|3}}
L’’ Abbe d’ Alainval,

SBG : B4e SEIS DC SEBI DIE IEDEE


<section end="s1"/>
<section end="s1"/>
Ligne 20 : Ligne 20 :




<poem>Enfin l’aimable paix, si long-tems attenduë,
<poem class="verse" >Enfin l’aimable paix, ſi long-tems attenduë,
De son trône céleste est vers nous descenduë.
De ſon trône céleſte est vers nous deſcenduë.
Déja des malheureux elle sèche les pleurs,
Déja des malheureux elle ſèche les pleurs,
Et partout sous ses pas fait éclore les fleurs.
Et partout ſous ſes pas fait éclore les fleurs.
D’un tranquille avenir ô flateuse espérance,
D’un tranquille avenir ô flateuſe eſpérance,
Tu charmes tous nos maux, tu ranimes la France !
Tu charmes tous nos maux, tu ranimes la France !
On voit couler chés nous mille ruisseaux de vin ;
On voit couler chés nous mille ruiſſeaux de vin ;
Nos soucis sont noyés dans ce nectar divin.
Nos ſoucis sont noyés dans ce nectar divin.
Les bergers, à l’envi, dans leurs danses légeres,</poem><section end="s2"/>
Les bergers, à l’envi, dans leurs danſes légeres,</poem><section end="s2"/>