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vieux Numides de Jugurtha, vraisemblablement, qui, pour sauvegarder leur indépendance, à l’époque des grandes invasions, de l’invasion arabe surtout, aux {{dsc|viii}}e et {{sc|xi}}e siècles, se sont réfugiés, les uns en plein Sahara, les autres dans ce massif impénétrable des montagnes du Djurjura, qui forment une véritable petite Suisse, entre Alger et Constantine.
vieux Numides de Jugurtha, vraisemblablement, qui, pour sauvegarder leur indépendance, à l’époque des grandes invasions, de l’invasion arabe surtout, aux {{sc|viii}}e et {{sc|xi}}e siècles, se sont réfugiés, les uns en plein Sahara, les autres dans ce massif impénétrable des montagnes du Djurjura, qui forment une véritable petite Suisse, entre Alger et Constantine.


Les Mozabites ont créé, au milieu du désert, cinq villes fortifiées qui comptent 40.000 habitants, et de merveilleuses oasis qu’alimentent plus de 2000 puits creusés en plein roc, à 50, 60 mètres de profondeur et d’où les chameaux, jour et nuit, tirent l’eau pour arroser les palmeraies, car le palmier n’est à l’aise que « les pieds dans l’eau, la tête dans le feu ».
Les Mozabites ont créé, au milieu du désert, cinq villes fortifiées qui comptent 40.000 habitants, et de merveilleuses oasis qu’alimentent plus de 2000 puits creusés en plein roc, à 50, 60 mètres de profondeur et d’où les chameaux, jour et nuit, tirent l’eau pour arroser les palmeraies, car le palmier n’est à l’aise que « les pieds dans l’eau, la tête dans le feu ».