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L’Amér. Aïpoguo ? est-ce tout ? L’Int. Etimen, non. L’Amér. Esse non bat, nomme donc tout. L’Interprète. Coromo, prends un peu de patience.

On nomma tout ce que le sauvage connaissait, et de son coté il fit le détail de ce qu’il pouvait offrir. Ensuite, s’adressant aux Américains qui l’accompagnaient, il leur tint paisiblement ce discours : « Ty ierobah apo ou ari, tenons-nous glorieux du monde qui nous cherche. Apo au aé maé gerre iendesué, c’est le monde qui nous donne ses biens. Ty réco gatou iendesué, il faut le traiter de manière qu’il soit content pour ses biens. Iporency été am réco iendesué, voilà de beaux biens qui s’offrent à nous. Ty mara gatou apoan apé, soyons à ce peuple-ci. Ty momourou mé maé gerre iendesué, ne faisons point de mal à ceux qui nous donnent de leurs biens. Ty poih apoaré iendesué, donnons-leur des biens pour vivre. Typorraca apoavé, travaillons pour leur apporter quelque proie. Yporraca signifie particulièrement quelque pêche. Tyrrout maé tyronum ani apé, apportons-leur tout ce que nous pourrons trouver. Tyre comremoich meïende maé recoussave, ne traitons pas mal ceux qui nous apportent de leurs biens. Pé porroinc accu mecharaire ouéh, ne soyez pas mauvais, mes enfans ; ta peré eo inmaé, afin que vous ayez des biens ; to erecoïh poaëte amo, et que vos enfans en aient. Niracoïh iendere mouën ma è pouair, nous n’avons point de biens de nos