« Page:Revue de linguistique et de philologie comparée, tome 1.djvu/74 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « altération que nous verrons plus loin, tandis qu’organiquement il devait être long ; quant au ''puer'', c’est tout simplement le thème privé de sa voyelle termin... »
(Aucune différence)

Version du 11 mai 2021 à 10:12

Cette page n’a pas encore été corrigée
— 60 —

altération que nous verrons plus loin, tandis qu’organiquement il devait être long ; quant au puer, c’est tout simplement le thème privé de sa voyelle terminale (PU-TARA). M. Bopp aurait donc dû modifiée ainsi sa phrase : t à l’exception du masculin et du féminin de la déclinaison générique. »

Les thèmes masculins et féminins en i et en u prennent le guna en sanskrit {atê, Sîlnô) ; en lithuanien {akë. sûnail), et en zend on trouve paitê et paçô à côté de formes paiti et paçu qui reproduisent le thème du nominatif ( ;5«i^z-5,jo<zç ?^-5).

Cas directs.

V. Nominatif singulier. — Le Nominatif singulier se forme, dans tout le système indo-européen, par l’addition au thème d’un S, représentant le suffixe pronominal SA (Bopp. Gramm. comparée, § 134. — Schleicher, Gompendium, p. 526) ; ce suffixe SA figure l’indication de l’être qui constitue le sujet, le nominatif ; et cela parce qu’il rappelle immédiatement à l’intelligence l’être ou l’individualité dont s’occupe d’abord l’esprit dans la constitution de la phrase pensée. Or, ce premier objet de la pensée étant opposé au second objet dont se préoccupe l’esprit, second objet que nos grammaires appellent régime du verbe, la perpétuelle opposition de SA représentant ce qui est proche ow premier avec MA, montrant ce qui est à distance, au delà, éloigné, devait amener la création des deux cas directs avec le caractère d’opposition pronominale qui en fait l’essence logique.

En sanskrit, l’s tombe au nominatif de certains noms tels que vâh pour vaks, èJiaran pour hharants, etc. ; mais