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{{Alinéa|“apparaître une cité disposée en amphithéâtre sur une colline, avec ses maisons à l’européenne, ses clochers auxquels le soleil mettait une aigrette de flamme, et les deux minarets d’une mosquée, qui ne jurait pas trop dans le voisinage des églises. Un peu sur la gauche, au milieu d’une corbeille d’arbres fruitiers d’où s’élançaient des cyprès de haute taille, il y avait apparence d’une seconde ville plus moderne…” ([[Le Beau Danube jaune/Chapitre 12|ch. XII]])|4|0|fs=80%|mt=-0.5em}}
{{Alinéa|“apparaître une cité disposée en amphithéâtre sur une colline, avec ses maisons à l’européenne, ses clochers auxquels le soleil mettait une aigrette de flamme, et les deux minarets d’une mosquée, qui ne jurait pas trop dans le voisinage des églises. Un peu sur la gauche, au milieu d’une corbeille d’arbres fruitiers d’où s’élançaient des cyprès de haute taille, il y avait apparence d’une seconde ville plus moderne…” ([[Le Beau Danube jaune/Chapitre 12|ch. XII]])|4|0|fs=80%|mt=-0.5em}}


Tous les détails géographiques du ''Beau Danube jaune'' se retrouvent donc dans le récit du ''Tour du Monde''. Bien entendu, dans ''[[Le Secret de Wilhem Storitz|W. Storitz]]'', pendant la descente du Danube, toutes les descriptions des rives proviennent de la même source. Les habitants de Pesth y portent le deuil du comte Téléki, qui donnera son nom au boulevard entourant la maison du docteur Roderich<ref>Dans le manuscrit de ''Storitz'', l’écrivain hésite entre les deux anagrammes, Tékéli ou Téléki : Tékéli, souvenir d’E. Poë et Téléki, le célèbre comte hongrois. (voir Ch. Chelebourg, “Le blanc et le noir”, BSJV {{n°}} 77, pp. 22-30.)</ref>.
Tous les détails géographiques du ''Beau Danube jaune'' se retrouvent donc dans le récit du ''Tour du Monde''. Bien entendu, dans ''[[Le Secret de Wilhem Storitz|W. Storitz]]'', pendant la descente du Danube, toutes les descriptions des rives proviennent de la même source. Les habitants de Pesth y portent le deuil du comte Téléki, qui donnera son nom au boulevard entourant la maison du docteur Roderich<ref>Dans le manuscrit de ''Storitz'', l’écrivain hésite entre les deux anagrammes, Tékéli ou Téléki : Tékéli, souvenir d’E. Poë et Téléki, le célèbre comte hongrois. (voir Ch. Chelebourg, “Le blanc et le noir”, BSJV {{n°}}77, pp. 22-30.)</ref>.


Sur la “Carte du bassin oriental du Danube” (reproduit en hors-texte), figure bel et bien la ville de Racz, sur les rives de la Theiss. D’ailleurs, dans ''le Beau Danube jaune'', Jules Verne précise à plusieurs reprises qu’Ilia Krusch est natif de Racz Becse. Dans ''Storitz'', Racz devient Ragz et se déplace sur le Danube, après Vukovar. Reste à expliquer pourquoi dans ses deux œuvres danubiennes, Jules Verne choisit de glorifier cette petite ville inconnue dont Lancelot ne parle pas.
Sur la “Carte du bassin oriental du Danube” (reproduit en hors-texte), figure bel et bien la ville de Racz, sur les rives de la Theiss. D’ailleurs, dans ''le Beau Danube jaune'', Jules Verne précise à plusieurs reprises qu’Ilia Krusch est natif de Racz Becse. Dans ''Storitz'', Racz devient Ragz et se déplace sur le Danube, après Vukovar. Reste à expliquer pourquoi dans ses deux œuvres danubiennes, Jules Verne choisit de glorifier cette petite ville inconnue dont Lancelot ne parle pas.