« Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 10.djvu/92 » : différence entre les versions

 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin="1345"/>{{nld|1692|border-top:1px solid black;}}
<section begin="1346"/>{{nld|1692|border-top:1px solid black;}}
l’académie pour être les gouverneurs de leurs enfants ; ils le seront aussi du vôtre, quoiqu’il en ait un qui me paroît un fort honnête homme et qui sait vivre : il a été à la guerre et a fait plusieurs bonnes éducations. Vous êtes bien heureuse, ma chère nièce, d’avoir fait une si bonne rencontre : c’ est une marchandise qu’on ne trouve pas bien aisément. J’aurai l’œil sur tout cela et vous en rendrai compte. Mandez-moi si les biens de votre enfant ne sont pas considérables, car il me semble qu’étant seul d’un si grand nom, il doit être grand seigneur, et il faut tâcher de le marier sur ce pied-là. Je reviens à mon pauvre cousin, dont la santé ne lui a pas permis de venir cet hiver à Paris.
l’académie pour être les gouverneurs de leurs enfants ; ils le seront aussi du vôtre, quoiqu’il en ait un qui me paroît un fort honnête homme et qui sait vivre : il a été à la guerre et a fait plusieurs bonnes éducations. Vous êtes bien heureuse, ma chère nièce, d’avoir fait une si bonne rencontre : c’ est une marchandise qu’on ne trouve pas bien aisément. J’aurai l’œil sur tout cela et vous en rendrai compte. Mandez-moi si les biens de votre enfant ne sont pas considérables, car il me semble qu’étant seul d’un si grand nom, il doit être grand seigneur, et il faut tâcher de le marier sur ce pied-là. Je reviens à mon pauvre cousin, dont la santé ne lui a pas permis de venir cet hiver à Paris.


Ligne 6 : Ligne 6 :
Adieu, ma chère nièce ; adieu, mon cher cousin : je vous recommande toujours l’un à l’autre, et à tous deux de m’aimer, comme je le mérite par l’amitié que j’ai pour vous.
Adieu, ma chère nièce ; adieu, mon cher cousin : je vous recommande toujours l’un à l’autre, et à tous deux de m’aimer, comme je le mérite par l’amitié que j’ai pour vous.


Nulle recommandation n’est nécessaire à un nom<ref follow=p85>pour loger. Voyez le ''Malherbe'' de M. Lalanne, tome {{rom-maj|IV|}}, {{pg}}I49, note 2.</ref> <section end="1345"/>
Nulle recommandation n’est nécessaire à un nom<ref follow=p85>pour ''loger''. Voyez le ''Malherbe'' de M. Lalanne, tome {{rom-maj|IV|}}, {{pg}}I49, note 2.</ref> <section end="1346"/>