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D’après cette considération, Olivier de Serres divisait la surface entière de la France en quatre zones principales ; — ''Le climat de l’oranger'', qui ne s’étend guère au-delà du littoral de la Méditerranée ; — ''Celui de l’olivier'', qui se prolonge un peu au-dessus du 43{{e}} degré de latitude ; — ''Celui de la vigne'', qui s’avance au nord jusque dans le voisinage du 49{{e}} degré ; — Enfin ''celui du pommier''.
D’après cette considération, Olivier de Serres divisait la surface entière de la France en quatre zones principales ; — ''Le climat de l’oranger'', qui ne s’étend guère au-delà du littoral de la Méditerranée ; — ''Celui de l’olivier'', qui se prolonge un peu au-dessus du 43{{e}} degré de latitude ; — ''Celui de la vigne'', qui s’avance au nord jusque dans le voisinage du 49{{e}} degré ; — Enfin ''celui du pommier''.


Sous le point de vue plus général de la grande culture, d’autres agronomes ont partagé le même pays en trois climats seulement : — ''Celui du midi'', des Pyrénées à Bordeaux, et de Marseille à Valence ; — ''Celui du centre'', de ces deux villes à Paris ; — ''Celui du nord'', de Paris jusqu’aux frontières de la Belgique. Arthur {{sc|Young}}, adoptant une division analogue, caractérise chaque région de la manière suivante : 1° celle du nord, où il n’y a pas de vignobles, et dont on peut tracer la démarcation par une ligne droite tirée depuis Guérande (Loire-inférieure) jusqu’à Coucy (Aisne) ; 2° celle du centre, où il n’y a pas de maïs, et dont la limite est assez exactement indiquée par une ligne droite tirée de Ruffec (Charente) jusqu’au pays entre Lunéville et Nancy (Meurthe) ; il est remarquable qu’elle est presque parallèle à la ligne qui marque la séparation des vignobles ; 3° celle du midi ou l’on trouve les vignes, les oliviers et le maïs.
Sous le point de vue plus général de la grande culture, d’autres agronomes ont partagé le même pays en trois climats seulement : — ''Celui du midi'', des Pyrénées à Bordeaux, et de Marseille à Valence ; — ''Celui du centre'', de ces deux villes à Paris ; — ''Celui du nord'', de Paris jusqu’aux frontières de la Belgique. Arthur {{sc|Young}}, adoptant une division analogue, caractérise chaque région de la manière suivante : 1{{o}} celle du nord, où il n’y a pas de vignobles, et dont on peut tracer la démarcation par une ligne droite tirée depuis Guérande (Loire-inférieure) jusqu’à Coucy (Aisne) ; 2{{o}} celle du centre, où il n’y a pas de maïs, et dont la limite est assez exactement indiquée par une ligne droite tirée de Ruffec (Charente) jusqu’au pays entre Lunéville et Nancy (Meurthe) ; il est remarquable qu’elle est presque parallèle à la ligne qui marque la séparation des vignobles ; 3{{o}} celle du midi ou l’on trouve les vignes, les oliviers et le maïs.
(''Le Cult. anglais'', t. 17.)
(''Le Cult. anglais'', t. 17.)