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Mademoiselle de Charolois<ref>5. Fille du prince de Condé. — Le mariage avait eu lieu le 19 mars 1692. Voyez la ''Gazette'' du 22, le ''Mercure galant'' de mars 1692 {{pg}}307 à 319, et Saint-Simon, tome {{rom-maj|I|}}, {{pg}}34 et suivantes.</ref> : après celui de Monsieur de Chartres, rien ne mérite notre attention. Je me réjouis, mon cher cousin, de la douceur que vous trouvez dans les bienfaits du Roi ; cela donne une aisance à votre vie qui vous fait philosopher plus agréablement. Je serai ravie de voir tous vos amusements gais et sérieux ; tout en est bon. Je ne vous dis rien du P. Bouhours ; vous ne savez pas le premier mot de toute la vérité de cette histoire<ref>6. Voyez un ''Mémoire concernant le P. Bouhours inséré dans les Lettres historiques contenant ce qui se passe de plus important en Europe''…(à la Haye, tome {{rom-maj|I|}}, {{pg}}548 et suivantes, mois de mai 1692). On y réfute d’une façon assez maladroite, ou peut-être perfide, les calomnies dont le vieux P. Bouhours était l’objet. Il s’agissait d’une intrigue galante, comme on le voit par ce passage du ''Mémoire'' : « Les auteurs de la calomnie, qui ne savoient pas que depuis deux ans le Père n’avoit point vu la demoiselle qu’on mettoit en jeu, publièrent la chose comme une affaire toute récente. On dit ensuite qu’il s’étoit enfui avec elle ; on dit après cela qu’il étoit enfermé, enfin qu’il avoit quitté l’habit et que la Société l’avoit chassé… » — Voyez la fin de la lettre de Bussy du 17 avril suivant, {{pg}}52, et les ''Mémoires de l’abbé le Gendre'', {{pg}}138-141.</ref>. Le P. Bourdaloue a prêché encore mieux que jamais à la Salpêtrière. Pour réparer ma faute de ne vous avoir rien dit de notre ami Corbinelli, le voilà qui vous en va parler lui-même.


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{{sc|Quoique}} je sois enrhumé, Monsieur, de manière à être bouché sur toutes les choses d’esprit<ref>7. Il y a ici une seconde fois ''Monsieur'', dans le manuscrit.</ref>, j’ai trouvé les vers que j’ai vus fort jolis ; mais il me semble que vous nous aviez promis de nous faire voir votre discours sur les malheureux de mérite<ref>8. Le ''Discours'' à ses enfants ''sur le bon usage des adversités'', etc. Voyez plus haut, {{pg}}26, note 5.</ref> ; j’en meurs d’envie.<section end="1342"/>
Mademoiselle de Charolois<ref>5. Fille du prince de Condé. -- Le mariage avait eu lieu le 19 mars
1692. Voyez la ''Gazette'' du 22, le ''Mercure galant'' de mars 1692
p. 307 à 319, et Saint-Simon, tome I, p. 34 et suivantes.</ref>: après celui de Monsieur de
Chartres, rien ne mérite notre attention. Je me rejouis,
mon cher cousin, de la douceur que vous trouvez dans les
bienfaits du Roi ; cela donne une aisance à votre vie qui
vous fait philosopher plus agréablement. Je serai ravie de
voir tous vos amusements gais et sérieux ; tout en est bon.
Je ne vous dis rien du P. Bouhours ; vous ne savez pas le
premier mot de toute la vérité de cette histoire<ref>6. Voyez un ''Mémoire concernant le P. Bouhours inséré dans les Lettres
historiques contenant ce qui se passe de plus important en Europe'' ....


(à la Haye, tome I, p. 548 et suivantes, mois de mai 1692). On y
réfute d’une façon assez maladroite, ou peut-être perfide, les calomnies
dont le vieux P. Bouhours était l’objet. Il s`agissait d’une intrigue
galante, comme on le voit par ce passage du ''Mémoire'' :« Les
auteurs de la calomnie, qui ne savoient pas que depuis deux ans le Père
n’avoit point vu la demoiselle qu’on mettoit en jeu, publièrent la
chose comme une affaire toute récente. On dit ensuite qu’il s’étoit
enfui avec elle ; on dit apres cela qu’il étoit enfermé, enfin qu’il avoit
quitté l’habit et que la Société l’avoit chassé .... » — Voyez la fin de
la lettre de Bussy du I7 avril suivant, p. 52, et les Mémoires de l'abbé
le Gendre, p. 138-141.
</ref>. Le P.
Bourdaloue a prêché encore mieux que jamais à la Salpêtrière.
Pour réparer ma faute de ne vous avoir rien dit
de notre ami Corbinelli, le voilà qui vous en va parler
lui-même.

DE CORBINELLI..

Quoique je sois enrhumé, Monsieur, de manière à
être bouché sur toutes les choses d`esprit<ref>7. Il y a ici une seconde fois ''Monsieur'', dans le manuscrit.</ref>, j’ai trouvé
les vers que j'ai vus fort jolis ; mais il me semble que


vous nous aviez promis de nous faire voir votre discours
sur les malheureux de mérite<ref>8. Le ''Discours'' à ses enfants ''sur le bon usage des adversités'', etc.
Voyez plus haut, p. 26, note 5.</ref> ; j`en meurs d’envie.






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