Page:Cirbied - Grammaire de Denys de Thrace, 1830.djvu/88

53

sien (1). Les genres des primitifs ne sont point distingue’s par la différence des Toix (tehnihaisons), mais ils sont désignât seulement par Findication des iiidÎTidus auxquels ils se rapportent. Les genres des dérivés sont tels que dans ces mots : le mien^ la mienne ; le tien, la tienne ; le sien, la sienne. Les nombres des primitifs sont, au singulier f moi, ioi^ lui ; au duel, nous âeuoe, vous deux ^ eux deux ; au pluriel, nous ^ vous^ eux. Les nombres des dérivés sont, au singulier, du mien, du tien^ du sien ; au duel, de nos deuip^ de vos deux^ de leurs deux ; au pluriel, nôtres^ vôtres^ leurs.

Les cas des primitifs sont : au nçminatif moi, loi^lui ; au génitif, de moi, de toi^ de lui ; au datif, à moi, à toi^ à lm à riftstrameiltâl, a/^c moi^ aœc toi^ a»ec bù ;i Pae* CUSatif, moi ou me ; toi ou le ; lui ou le ; au vocatif, ô loi. Les cas des dérives sont (au nominatif) le mien, le lien y le sien ; (au génitif) du mien^ dù Uen^ du sien (au datif) au mien, au tien^ au sien ; (à l*insttumental) ùk^c U rnien^ avec le lien, açec le sien ; (à Taccusatif) le mien, le tien, te iien. Les figures simples sont telles que : du mien, du tien <t’ du sien. Les figures composées sont ; de ma per^. sonne ^ de ta personne, de sa personne.

Les espèces se divisent : en primitifs, comme rnoij toi, lui ; et en dérivé/s, comme tpus les pronoms possessifs qui s^appellent aussi pronoms de double personne (indéfinis), leur dérivation s’opère de la manière qui va être expliquée. Ils sont au singulier, lorsqu’ils n’mdi*

(1) Le grec et ramiënîen ont ici entre eux une similitude parfaite. T^sgcnilifs des pronoms dans les deux ididmes servent en même temps (le pronoms dérivés et possessifs que les grammairiens modernes appeileut adj€ctil$ jprOliomiiiaiiit