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<small>Le signataire de l’étude ci-dessous, {{M.|Alfred}} Westarp, doit diriger, le 23 mai, à un concert de la ''S''. ''M''. ''I''., une partie de la IX{{e}} Symphonie de Bruckner, musicien au culte duquel il s’est consacré, et il vient de fonder à Paris un cours d’interprétation musicale : dans lequel on étudiera « l’expression de l’âme par les sons ». La mentalité musicale de {{M.|Westarp}} est, certes, toute différente de la nôtre, et nos lecteurs pénétreront peut-être mal la pensée de ce musicographe allemand. Malgré cela, nous n’hésitons pas à insérer cette brève étude dont l’auteur a souhaité la publication dans notre Revue (N. D. L. R.).</small> |
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Considérons à ce point de vue l’œuvre de Bruckner… |
Considérons à ce point de vue l’œuvre de Bruckner… |
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Chaque son est l’expression d’un sentiment musical. Un seul son contient tous les autres et tout le développement de l’œuvre. Ainsi toutes les symphonies de Bruckner commencent par un seul son ou par les sons de l’accord parfait. L’analyse des données naturelles qui sont contenues dans ce son unique a lieu sous l’action de la volonté intérieure de l’artiste. Le commencement de l’œuvre est plongé dans le crépuscule. L’incertitude est d’autant plus profonde que la volonté de l’artiste est plus |
Chaque son est l’expression d’un sentiment musical. Un seul son contient tous les autres et tout le développement de l’œuvre. Ainsi toutes les symphonies de Bruckner commencent par un seul son ou par les sons de l’accord parfait. L’analyse des données naturelles qui sont contenues dans ce son unique a lieu sous l’action de la volonté intérieure de l’artiste. Le commencement de l’œuvre est plongé dans le crépuscule. L’incertitude est d’autant plus profonde que la volonté de l’artiste est plus |