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donne à tous ceux qui n’ont point été de l’assemblée du |
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donne à tous ceux qui n’ont point été de l’assemblée du clergé en 1682. Ceux-là demeureront à être pourvus une autre fois. C`est toujours beaucoup qu`il y en ait trente qui vont faire leur devoir dans leurs diocèses<ref>5. L’autographe porte : « leur diocèses, et deux lignes plus loin : « leur très-humbles services, » conformément à l’ancienne orthographe et à l’origine du pronom leur, qui vient du génitif latin ''illorum''.</ref>, du moins il ne tiendra qu`à eux. |
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clergé en 1682. Ceux-là demeureront à être pourvus une |
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autre fois. C`est toujours beaucoup qu`il y en ait trente |
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qui vont faire leur devoir dans leurs diocèses, du moins |
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il ne tiendra qu`à eux. |
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M. de Grignan et ma fille vous assurent de leurs très-humbles services. Ils ont ici une petite fille<ref>6. Pauline</ref>, qui sans avoir la beauté de sa mère, a si bien mitigé et radouci l’air des Grignans, qu’elle est en vérité fort jolie. Vous en jugerez peut-être quelque jour. Je le souhaite, et que vous m’aimiez toujours autant que je vous aime. J’embrasse ma chère nièce<ref>7. {{Mme}} de Dalet.</ref>. |
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M. de Grignan et ma fille vous assurent de leurs très-humbles |
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services. Ils ont ici une petite fille<ref>6. Pauline</ref>, qui sans |
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avoir la beauté de sa mère, a si bien mitigé et radouci |
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l'air des Grignans, qu’elle est en vérité fort jolie. Vous |
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en jugerez peut-être quelque jour. Je le souhaite, et que |
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vous m'aimiez toujours autant que je vous aime. J’embrasse ma chère nièce. |
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A MADAME DE SÉVIGNÉ. |
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LA ''Gazette'' m'avoit appris l`arrivée de M. de Grignan |
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à la Cour<ref> |
{{sc|La}} ''Gazette'' m’avoit appris l`arrivée de M. de Grignan à la Cour<ref>{{sc|Lettre}} 1341. — 1. Par l’article cité plus haut, {{pg}}69, note 1.</ref>, et cela m’avoit fait espérer, Madame, que vous ne seriez pas demeurée en Provence, vous et la belle Comtesse ; vous me faites grand plaisir de m`en assurer vous-même. J’eusse été bien plus aise que vous fussiez arrivées plus tôt, mais la Providence, comme vous dites, ne l’avoit pas réglé ainsi. Ce sera pour l`automne<section end="1341"/> |
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vous ne seriez pas demeurée en Provence, vous et la |
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belle Comtesse ; vous me faites grand plaisir de m`en |
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assurer vous-même. J'eusse été bien plus aise que vous |
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fussiez arrivées plus tôt, mais la Providence, comme vous |
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dites, ne l’avoit pas réglé ainsi. Ce sera pour l`automne |
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<ref>5. L’autographe porte : « leur diocèses, et deux lignes plus loin : |
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« leur très-humbles services, » conformément à 1’ancienne orthographe |
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et à l’origine du pronom leur, qui vient du génitif latin ''illorum''.</ref> |
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7. Mme de Dalet. |