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pieds à la tête ; mes mains ont supprimé un être vivant, et cet être, c’est Dolorès !… Dolorès… Dolorès… »
pieds à la tête ; mes mains ont supprimé un être vivant, et cet être, c’est Dolorès !… Dolorès… Dolorès… »


Il ne cessait de répéter son nom, son nom de douleur, et il ne cessait de la regarder, triste chose inanimée, inoffensive maintenant, pauvre loque de chair, sans plus de conscience qu’un petit tas de feuillles, ou qu’un petit oiseau égorgé au bord de la route.
Il ne cessait de répéter son nom, son nom de douleur, et il ne cessait de la regarder, triste chose inanimée, inoffensive maintenant, pauvre loque de chair, sans plus de conscience qu’un petit tas de feuilles, ou qu’un petit oiseau égorgé au bord de la route.


Oh ! comment aurait-il pu ne point tressaillir de compassion, puisque, l’un en face de l’autre, il était le meurtrier, lui, et qu’elle n’était plus, elle, que la victime ?
Oh ! comment aurait-il pu ne point tressaillir de compassion, puisque, l’un en face de l’autre, il était le meurtrier, lui, et qu’elle n’était plus, elle, que la victime ?


— Dolorès… Dolorès… Dolorès…
— Dolorès… Dolorès… Dolorès…{{brn}}


Le grand jour le surprit, assis près de la morte, se souvenant et songeant, tandis que ses lèvres articulaient, de temps à autre, les syllabes désolées… Dolorès… Dolorès…
Le grand jour le surprit, assis près de la morte, se souvenant et songeant, tandis que ses lèvres articulaient, de temps à autre, les syllabes désolées… Dolorès… Dolorès…