« Page:Anatole France - L’Étui de nacre.djvu/278 » : différence entre les versions

État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<nowiki />
<nowiki />


— Ils disent, ajouta la fille, que Planchonnet est dans la maison. Moi, je sais bien que non, que vous ne cacheriez pas un scélérat de cette espèce ; mais ils ne veulent pas me croire.
— Ils disent, ajouta la fille, que Planchonnet est dans la maison. Moi, je sais bien que non, que vous ne voudriez pas cacher pas un scélérat de cette espèce ; mais ils ne veulent pas me croire.


— Eh bien, qu’ils montent ! répondit madame de Luzy avec tranquillité. Faites-leur visiter toute la maison, de la cave au grenier.
— Eh bien, qu’ils montent ! cria madame de Luzy à travers la porte. Faites-leur visiter toute la maison, de la cave au grenier.


En entendant ce dialogue, le pauvre Planchonnet s’était évanoui derrière son paravent, où je parvins à grand-peine à le ranimer, en lui jetant de l’eau sur les tempes. Quand ce fut fait :
En entendant ce dialogue, le pauvre Planchonnet s’était évanoui derrière son paravent, où je parvins à grand’peine à le ranimer, en lui jetant de l’eau sur les tempes. Quand ce fut fait :


— Mon ami, dit tout bas la jeune femme au vieillard, fiez-vous à moi. Rappelez-vous que les femmes sont rusées.
— Mon ami, dit tout bas la jeune femme au vieillard, fiez-vous à moi. Rappelez-vous que les femmes sont rusées.