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REVUE GÉOGRAPHIQUE.


chrétiens faits prisonniers par les corsaires sur les côtes
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barbaresques ? Le récit de l’aventureux voyage de
|titre = VIII. Des îles Kaoué à Lopé (les Apingis). (80 janvier-10 février 1876.)
M. Camille Douls semble nous ramencr à ces tempslà.
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Le voyageur. n’ayant pu pénétrer à l’intérieur du
Maroc par le nord, avait réussi à se faire débarquer
seul ; avec un mince bagage, au cap Garnet, sur la partic
de côle qui s’étend du Sénégal au Maroc. Il se trouvait
là au milieu de Maures nomades exlrèmement
fanatiques, et c’est par une sorte de miracle qu’il a
revu la France : La qualité de musulman qu’il s’attribuait
inspirait des doutes sérieux aux indigènes, qui
dès la première rencontre manifestèrent l’intention de
le massacrer, L’intervention d’un grand personnage le
sauva non sans peine, et pour cette fois, mais les mélances
ne désarmèrent pas. M. Douls fut conduit auprès
du chef des nomades, le chérif Moulainine, qui le
déclara bon musulman. Ce haut témoignage, confirmé
par un fidèle éprouvé qui reconnut en M. Douls un
Ture, mit dès lors le voyageur en sûreté ; il put parcourir
ainsi, cn nomade, avec ies Maures, une contrée que
Bou el-Moghdad en 1860-1861, le Français Panet
vers Ja mème époque, avaient seulement traversée du
sud au nord. Il s’est avancé, du côté de l’est, jusqu’à
Ja limite d’El-Djouf ou grande dépression saharienne :
remontant au nord, 1l a regagné la côte et l’a longéc
jusqu’au bassin de fleuve appelé Sàguict El-Hamra,
dont il releva une grande partie. Il s’avanee dans l’est
jusqu’à l’oasis et à la ville de Fendouf, vues par Le rabbin
Mardochée an 1858 et plus récemment par le voya-
‘geur autrichien O. Lenz. À travers le pays des Ketoua
ct le Tekna il revient au cap Djoûbi et atteint enfin
Maroc par le Sous et l’Atlas. À Maroc recommencent
pour lur les dangers qui avaient marqué le début du
voyage ; arrêté comme espion. il est mis aux fers ct ne
doit qu’à une circonstance fortuite d’être mis en liberté,
sur les instances de M. Kerby Green, ministre d’Angleterre
au Maroc,


M. Douls a réuni, au cours de ces voyages, un grand
{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
nombre d’informations importantes sur la géographie
|titre = IX. Quartier général de Lopé (les Okandas).
du Sahara occidental, et les géographes attendront
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avec impatience la publication de son récit.


V
{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = X. Quartier général de ''Lopé'' (suite) (les M’fans Osstébas où Pahouins).
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Le révérend George Grenfell et le docteur Mense ont
{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
eu le mérile incontestable de déterminer enfin, d’une
|titre = XI. Reconnaissance entre Lopé et Doumé (M’fans Ossiébas, Chakès, Ossiébas, Adoumas). (24 mai-27 juin 1875).
façon précise, le cours inférieur du Qwango. On se souvient
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peut-être qu’en 1880 le major von Mechow descendit
cette rivière jusqu’aux rapides de Kingoundii,
siluëés sous 505’ de latitude méridionale. Le mauvais
vouloir des indigènes l’obligea d’interrompre en ce
point le laborieux et admirable travail cartographique
qu’il avait entrepris. Cinq ans plus tard, M. Massari,
lieutenant de vaisseau de la marine italienne, au ser.
vice de l’État libre du Congo, reçut la mission de
compléter l’exploration du Qwango. en remontant cette
rivière jusqu’au point où le major von Mechow l’avait
descendue. Vers la fin de 1885, le docteur Bütiner.
voulant combler la lacune qui existait encore dans


{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = XII. Premier établissement au pays des Adoumas.
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L35
{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = XIII. Séjour à Nghémé. — MM. Ballay et Marche. — De Lopé à Nghémé. — Retour à Lopé.
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notre connaissance du cours de la rivière, entre le
point où l’avait laissée le major von Mechow ct celui
que le lieutenant Massari disait avoir atteint, suivit à
pied la rive du Qwango depuis les rapides de Kingoundji
jusue par 4° 30’ de latitude sud. À sa grande
surprise, 11 dut constater que la rivière, au lieu de
continuer à courir vers le nord, inclinait toujours davantage
à l’est et semblait devoir s’aller déverser directement
dans le Congo près de Stanley Pool. Le fait
parut si étonnant, qu’on se prit à douter que le docteur
Büttner eût bien vu. Pendant une année entière, l’incerlitude
plana sur cette question, Enfin, au mois de
décembre 1886, le révérend Grenfell, accompagné du
docteur Mense, après s’être assuré qu’aucune rivière
importante ne débouchait sur la rive gauche du Congo,
entre Stanley Pool et Kwamouth, atteignit avec son
petit steamer, le Peace, le delta par lequel le Qwango
se jette dans le Kassaï, S’engageant alors dans le bras
occidental du della et pénétrant dans la rivière, les explorateurs
ne tardèrent pas à découvrir qu’elle reçoit
de droite un affluent, auquel les indigènes donnent le
nom de Djouma. Plus haut (par environ 3° 45 de latitude
sud}, le Qwango reçoit de droite un autre affluent.
qui est probablement le Ouambo {Wambo), dont ont
parlé les explorateurs Kund et Tappenbeck. À partir
de ce point, le Qwango décrit une grande courbe vers
l’ouest, qui le rapproche du Congo et raccorde son
cours avec le tracé du docteur Büttner. Le parcours
entier a été reconnu par MM. Grenfeli et Mense, qui.
après avoir franchi tous les méandres de la rivière,
parvinrent enfin aux rapides de Kingoundji, dont la
description concorde exactement avee ce qu’en avait dil
le major-von Mechow.


VI
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|titre = {{sc|Rouen}}, par M. Eugène {{sc|Noel}}. — Texte et dessins inédits.
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Un autre tributaire du Congo dont exploration est
du plus grand intérêt, c’est l’’Oubanguï. Non seulement
cette rivière marque, d’après les conventions récentes,
la frontière entre le Congo français et le Congo belge,
mais elle serait, Suivant une certaine hypothèse, le
cours inférieur de la rivière Ouellé, qui a ses sources
non loin de l’endroit où Le haut Nil sort du lac Albert
Nyanza et qui, dans sa course vers l’ouest, arrosc le
pays des Niam-Niams ou Zandèh. Malheureusement
personne n’a, dans ces derniers temps, remonté l’Oubangui
au delà du point qu’avait atteint le révérend
Grenfell en 1885, et personne non plus n’a descendu
l’Ouellé plus bas que la partie connue d’après les renseignements
qu’a rapportés le docteur Junker.


Une tentative très méritoire a été faite par le capilaine
{{Table |largeurp=30 |aligns=left |indentation=-1
van Gèle, vers la fin de l’année 1886. Chargé par
|titre = {{sc|Un mois dans l’archipel des Færœer}}, par M. H. {{sc|Labonne}}, docteur en médecine, licencié ès sciences, chargé d’une mission scientifique par le ministère de l’instruction publique. — Texte et dessins inédits.
le gouvernement de l’État libre du Congo d’explorer
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l’Oubangui et d’en reconnaître les affluents, il remonta

celte rivière jusqu’aux rapides de Zongo, situés sous
{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
4° 10’ de latitude nord, 19°6’ de longitude est de Grecnwich
|titre = I. Parallèle entre l’Islande et les Færœer. — Îles du nord-est. — Découverte de l’Amérique. — Moutons sauvages. — L’amende du corbeau. — Le village de Klaksvig et la montagne qui le domine. — Lacs curieux. — Chiens et chats. — Inquiétude.
(16° 66’ est de Paris). C’était à l’époque des hautes
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eaux ; son petit steamer, le Henry Reed, ne pouvait

pas lutter contre la violence du courant ; tandis que le
{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = II. Les ''ströms'' ou courants. — Voyage en barque. — Musique færoïenne. — Plat national. — Arrivée à Thorshavn. — Comment l’amour fonda cette ville.
|page = {{pli|392|5}}}}|2}}

{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = III. La capitale. — Rencontre de l’un des deux catholiques de tout l’archipel. — La forteresse. — Histoire de Magnus Heinessen. — Monopole commercial. — Misère des habitants. — Station actuelle. — Français et
Allemands.
|page = {{pli|397|5}}}}|2}}

{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = IV. Voyage à Westmanshavn. — Lés ruines d’une cathédrale. — La statue de Moïse. — Éranges rochers. — Une belle cascade. — Le docteur Ringberg. — Une lettre annonçant un malheur. — Projet de câble télégraphique.
|page = {{pli|402|5}}}}|2}}

{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = V. La pêche du dauphin. — Les rochers à oiseaux. — Dangers que courent les dénicheurs. — Le beau village d’Eide.
|page = {{pli|407|5}}}}|2}}

{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = VI. Retour à la capitale. — Qvivig. — Les pasteurs calvinistes. — Histoire de lièvres. — Mœurs færoïennes. — Un mariage. — Sans bateau pour rentrer en France. — Aux Hébrides sur un sloop danois.
|page = {{pli|410|5}}}}|2}}


{{Table |largeurp=30 |aligns=left |indentation=-1
|titre = {{sc|Voyage en Thessalie}}, par M. Paul {{sc|Monceaux}}. — 1882. — Texte et dessins inédits.
|nodots |page= }}

{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = I. Le golfe de Volo.
|page = {{pli|417|5}}}}|2}}

{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = II. La plaine d’Almyro.
|page = {{pli|418|5}}}}|2}}

{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = III. Pharsale et Dhomoco.
|page = {{pli|420|5}}}}|2}}

{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = IV. Le lac Nezero.
|page = {{pli|424|5}}}}|2}}

{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = V. Karditza, Trikkala, les Météores.
|page = {{pli|427|5}}}}|2}}

{{g|{{Table |largeurp=30 |largeurs=25 |aligns=left |indentation=-1
|titre = VI. La vallée du Pénée. — Larissa et Phères.
|page = {{pli|430|5}}}}|2}}


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|titre = {{sc|Revue géographique}}.
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{{Table |largeurp=30 |aligns=left |indentation=-1
|titre = {{sc|Table des gravures}}.
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{{Table |largeurp=30 |aligns=left |indentation=-1
|titre = {{sc|Cartes et plans}}.
|page={{pli|447|5}}}}