« Page:Conan - La Vaine Foi, 1921.djvu/32 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<nowiki />
 Ensuite... tout se fit naturellement. Je résolus de me désoccuper de mon corps pour embellir mon âme. Marcelle, Notre-Seigneur est un grand artiste, je me suis remise entre ses mains. Je tâche de me laisser faire et j’espère avoir le bonheur d’être bien belle éternellement.

Ensuite… tout se fit naturellement. Je résolus de me désoccuper de mon corps pour embellir mon âme. Marcelle, Notre-Seigneur est un grand artiste, je me suis remise entre ses mains. Je tâche de me laisser faire et j’espère avoir le bonheur d’être bien belle éternellement.

Un aigre son de cloche lui apprit que l’heure du parloir était passée.
Un aigre son de cloche lui apprit que l’heure du parloir était passée.

Sœur Dominique se leva vivement. Je ne la retins pas. Et pourtant j’aurais désiré prolonger l’entretien. Entre nous, il n’y a jamais eu d’intimité, mais j’aurais voulu lui parler de mes souffrances intérieures, – lui dire que je ne sentais plus la joie d’être belle.
Sœur Dominique se leva vivement. Je ne la retins pas. Et pourtant j’aurais désiré prolonger l’entretien. Entre nous, il n’y a jamais eu d’intimité, mais j’aurais voulu lui parler de mes souffrances intérieures, – lui dire que je ne sentais plus la joie d’être belle.



19 août.
{{centré|{{t|* * *|200}}}}



{{droite|19 août.|1}}

Contentement intérieur, Paulette n’ira pas au bal. Ce n’est pas sans peine que je l’ai obtenu de maman. Ces fêtes d’enfants la charment.
Contentement intérieur, Paulette n’ira pas au bal. Ce n’est pas sans peine que je l’ai obtenu de maman. Ces fêtes d’enfants la charment.

 C’est si beau à voir la joie des enfants, disait-elle. Elle me rappelait mon premier bal travesti, mon costume de fée, le plaisir qu’elle avait eu en m’habillant.
 C’est si beau à voir la joie des enfants, disait-elle. Elle me rappelait mon premier bal travesti, mon costume de fée, le plaisir qu’elle avait eu en m’habillant.
Je me souviens de ce costume merveilleusement joli, je me souviens de l’effet que je produisis et de l’éveil de la vanité. Puis, la griserie de la musique, de la danse. J’en gardais un désir, un besoin d’être emportée, bercée, ravie... Qui

Je me souviens de ce costume merveilleusement joli, je me souviens de l’effet que je produisis et de l’éveil de la vanité. Puis, la griserie de la musique, de la danse. J’en gardais un désir, un besoin d’être emportée, bercée, ravie… Qui