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AU SPITZBERG.

pauvres provinces de la Finlande ; j’aurais vu de beaux pays et de beaux costumes, si j’avais voulu pénétrer un peu plus avant en Russie. Les Finlandais forment une race forte et vigoureuse

; ils sont de haute taille, ont généralement les

cheveux blonds, les yeux bleu pale ou gris, la peau très-blanche. Avec ces caractères extérieurs si différents de ceux de la race laponne, on doit s’étonner qu’il se soit rencontré des gens disposés à leur assigner une commune origine ; les savants qui soutiennent cette opinion l’ont probablement puisée dans un certain rapport du langage des deux peuples, et non dans une étude de visu de leurs caractères distinctifs. Deux peuples, amenés par de continuels contacts à s’emprunter des mots, cela s’est vu dans tous les temps ; mais une même race arrivant, sous un même climat, à se scinder de façon qu’une fraction de ce peuple change sa physionomie, ses mœurs et son costume, ceci sort des limites du raisonnable. Il suffit donc d’avoir des yeux et de comparer un Finlandais et un Lapon, pour regarder comme impossible la plus lointaine confraternité entre eux.

Les femmes finlandaises sont robustes et bien proportionnées ; quelques-unes sont vraiment belles

; toutes sont très-fraîches pendant la première

jeunesse, mais la beauté dure peu sous ce climat rigoureux ; à trente ans los femmes semblent vieilles, et cependant l’enfance se prolonge tard chez les jeunes filles ; leur jeunesse est comme leur été : un éclair rapide et éclatant, qui fait tout éclore à la fois et est suivi d’un long hiver. ized by

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