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reurs sur son territoire. La destruction de Puy-Vert favorisa l’agrandissement de Sorèze qui reçut tous les habitants échappés aux horreurs du siège, et rebâtit ses murs avec les débris de la forteresse qui le dominait.

M. Clos, à la suite de la guerre des Albigeois, fait l’histoire de plusieurs communes des environs de Sorèze : Montgey, Puylaurens, les Casses, la Pommarède, Saissac, Labécède, qui par leur origine, ou certaines particularités, se rattachent à l’objet principal de son attention. Un chapitre spécial est consacré à Revel, soit à cause de son importance ou de son voisinage de Sorèze, soit à cause des discussions qui se sont élevées relativement à son origine.

Cependant les maux de la croisade contre les Albigeois sont à peine apaisés, que les compagnies Anglaises viennent ravager le pays et laisser partout des traces sanglantes de leur passage. Ces époques désastreuses de l’histoire nationale semblent devenir plus douloureuses encore, lorsqu’on est appelé à constater ce que chaque contrée a dû souffrir. Aux compagnies Anglaises et à leurs incursions, succèdent les guerres religieuses du XVIe siècle ; et l’on sait combien elles furent partout entreprises avec ardeur et continuées avec haine, combien de sang elles répandirent, combien de ruines elles accumulèrent. La plupart des faits racontés par M. Clos, ont eu déjà leur place dans les diverses publications relatives à l’histoire de cette époque si pleine de faits et si importante à étudier.

Un chapitre est consacré à l’étude des conséquences de cette guerre pour Sorèze. Elles furent nombreuses et apportèrent des changements considérables dans les dispositions des habitants, comme dans les conditions de leur existence intérieure.

Cette histoire si pleine de difficultés occupe une place importante dans la Notice historique de M. Clos. Elle est écrite avec le ton de la bonne foi, sans amour, sans haine. Rien n’est caché,