« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Construction -- Militaires » : différence entre les versions

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matière à l'analyse; elles n'ont d'intérêt pour nous qu'au point de vue de
la défense, et, sous ce rapport, leurs dispositions se trouvent décrites
dans les articles [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture militaire|Architecture Militaire]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 3, Château|Château]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Donjon|Donjon]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Tour |Tour ]].
dans les articles ARCHITECTURE MILITAIRE, CHÂTEAU, DONJON, TOUR.
 
Ce n'est guère qu'à la fin du XII<sup>e</sup> siècle que l'on voit employer des
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Philippe-Auguste,
la sape et la mine étaient les moyens les plus ordinaires
employés pour renverser les murailles (voy. SIÉGE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 8, Siége|Siége]]).
</div>
[[Image:Bas.relief.Notre.Dame.la.Grande.Poitiers.png|center]]
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Plus tard on s'aperçut de la destruction très-prompte de ces
bois, et on y suppléa par des chaînages composés de crampons de fer
scellés entre deux lits d'assises (voy. CHAÎNAGE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Chaînage|Chaînage]]).
 
Il est une remarque que chacun peut faire et qui ne laisse pas d'être
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suivi dans toutes les provinces du nord et de l'ouest. L'enthousiasme
produit de grandes choses, mais il est de peu de durée. C'était un sentiment de réaction contre la barbarie qui avait fait élever les églises abbatiales et les vastes bâtiments qui les entouraient, c'était un désir de liberté
et un mouvement de foi qui avaient fait élever les cathédrales (voy. CATHÉDRALE[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Cathédrale|Cathédrale]]); mais, ces moments d'effervescence passés, les abbés comme les
évêques ne trouvaient plus qu'un dévouement refroidi; par suite, des
négligences ou des tromperies dans l'exécution des travaux. Avec la
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cône. La maçonnerie, pleine dans la hauteur des deux étages inférieurs,
a 5<sup>m</sup>,50 c. d'épaisseur et est encore consolidée par des piles intérieures
formant douze contre-forts portant les retombées des voûtes (voy. DONJON[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Donjon|Donjon]]).
</div>
[[Image:Coupe.donjon.Coucy.png|center]]
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donnant sur le terre-plein de la cité, un réduit E pour le chef du poste,
et des latrines F en encorbellement sur le dehors. Le second étage (premier
pour la ville) *[?(151)] possède des murs pleins vers le dehors, afin de
charger et de relier puissamment la construction inférieure, dont le mur
circulaire est percé de niches chevauchées et de meurtrières; cet étage
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plus exposées aux efforts de l'assaillant sont munies, à leur partie antérieure,
de becs saillants destinés à éloigner les pionniers et à offrir une
résistance puissante aux coups du mouton (bélier) (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture militaire|Architecture Militaire]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Tour |Tour ]]). Or voici, dans ce cas particulier, comment est disposé
résistance puissante aux coups du mouton (bélier) [voy. ARCHITECTURE
MILITAIRE, TOUR]. Or voici, dans ce cas particulier, comment est disposé
l'appareil des assises (155). Les joints des pierres, dans la partie antérieure de la tour, ne sont point tracés normaux à la courbe, mais à
45 degrés par rapport à l'axe AB; de sorte que l'action du mouton sur le
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paraît superflu avec raison. Le premier claveau A des remplissages des
voûtes tient lui-même au parement; une simple rainure taillée dans ce
parement reçoit les autres moellons remplissant *[?les] triangles entre les
arcs. En même temps que tous les détails de la construction deviennent
plus simples, d'une exécution moins dispendieuse, l'appareil se perfectionne,
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et les réduire. Afin de ne pas étendre davantage cet article déjà fort long,
nous renvoyons nos lecteurs, pour l'étude des détails de la fortification
au moyen âge, aux mots [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture militaire|Architecture Militaire]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Boulevard|Boulevard]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 3, Château|Château]],
au moyen âge, aux mots ARCHITECTURE MILITAIRE, BOULEVARD, CHÂTEAU,
[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Courtine|Courtine]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Créneau|Créneau]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Donjon|Donjon]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Échauguette|Échauguette]],
COURTINE, CRÉNEAU, DONJON, ÉCHAUGUETTE,
[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6 Mâchicoulis|Mâchicoulis]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Porte |Porte ]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 8, Siége|Siége]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Tour |Tour ]].
MÂCHICOULIS, PORTE, *[?SIÉGE], TOUR.
 
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<span id="footnote3">[[#note3|3]] : Les marques gravées sur les parements vus, par les tailleurs de pierre, étaient faites
pour permettre au chef d'atelier de constater le travail de chacun; ces marques prouvent que le travail était payé à la pièce, à la tâche, et non à la journée (voy. CORPORATION[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Corporation|Corporation]]);
de plus, elles donnent le nombre des ouvriers employés, puisque chacun avait
la sienne.