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Si nous faisions, avec les voyageurs, des recherches sur les ''produits de la culture du mais'' dans les contrées méridionales, nous verrions qu’à l’aide des irrigations, on en obtient sur le même sol au moins deux récoltes par an. C’est ce qui a lieu dans quelques parties de l’Egypte, et d’une manière bien plus marquée dans l’île de Cuba, où, au dire de {{sc|M. Ramon de la Sagra}}, on voit se succéder jusqu’à 4 cueillettes de maïs : la 1{{e|re}} en février, la 2{{e|e}} en mai, la 3{{e|e}} en août, et la dernière en octobre. — Au sud de l’Europe, il n’est pas impossible non plus, comme on peut le prévoir d’après ce qui précède, d’obtenir 2 récoltes, soi en faisant sur le même champ 2 cultures consécutives de maïs précoce, soit en semant, en juillet. dans les intervalles des lignes de maïs ensemencées en avril ; mais, d’une part, il faut beaucoup d’engrais pour réparer l’épuisement occasioné par cette production forcée, et, de l’autre, on chercherait vainement a l’obtenir hors de certains climats et de certaines positions favorisées par la proximité des eaux. — La multiplicité des récoltes de maïs n’est pas le seul avantage des pays aussi heureusement situés : leur abondance en est un non moins grand. — Dans quelques parties de l’Amérique du sud, il est des lieux, dit {{sc| M. de Humboldt}}, où l’on regarde comme médiocre une culture de cette graminée, qui ne rend que cent trente à cent cinquante fois la semence.
Si nous faisions, avec les voyageurs, des recherches sur les ''produits de la culture du mais'' dans les contrées méridionales, nous verrions qu’à l’aide des irrigations, on en obtient sur le même sol au moins deux récoltes par an. C’est ce qui a lieu dans quelques parties de l’Egypte, et d’une manière bien plus marquée dans l’île de Cuba, où, au dire de {{sc|M. Ramon de la Sagra}}, on voit se succéder jusqu’à 4 cueillettes de maïs : la 1{{e|re}} en février, la 2{{e|e}} en mai, la 3{{e|e}} en août, et la dernière en octobre. — Au sud de l’Europe, il n’est pas impossible non plus, comme on peut le prévoir d’après ce qui précède, d’obtenir 2 récoltes, soi en faisant sur le même champ 2 cultures consécutives de maïs précoce, soit en semant, en juillet, dans les intervalles des lignes de maïs ensemencées en avril ; mais, d’une part, il faut beaucoup d’engrais pour réparer l’épuisement occasioné par cette production forcée, et, de l’autre, on chercherait vainement a l’obtenir hors de certains climats et de certaines positions favorisées par la proximité des eaux. — La multiplicité des récoltes de maïs n’est pas le seul avantage des pays aussi heureusement situés : leur abondance en est un non moins grand. — Dans quelques parties de l’Amérique du sud, il est des lieux, dit {{sc| M. de Humboldt}}, où l’on regarde comme médiocre une culture de cette graminée, qui ne rend que cent trente à cent cinquante fois la semence.


D’après nos calculs, le produit ordinaire étant de deux épis dans les bons terrains, et d’un seul dans les médiocres, chaque épi contenant approximativement 10 à 12 rangées, et chaque rangée 30 à 40 grains, on obtient quelquefois en Piémont jusqu’à 180 pour un. — Toutefois, la récolte moyenne du maïs, dans ce même pays, n’est que de 60 p. 1. En réduisant encore ce total, on trouvera toujours que, partout ou le maïs prospère, il est de toutes les céréales celle qui donne les plus abondans produits. {{FAD|Matth. {{sc|Bonafous.}}}}
D’après nos calculs, le produit ordinaire étant de deux épis dans les bons terrains, et d’un seul dans les médiocres, chaque épi contenant approximativement 10 à 12 rangées, et chaque rangée 30 à 40 grains, on obtient quelquefois en Piémont jusqu’à 180 pour un. — Toutefois, la récolte moyenne du maïs, dans ce même pays, n’est que de 60 p. 1. En réduisant encore ce total, on trouvera toujours que, partout ou le maïs prospère, il est de toutes les céréales celle qui donne les plus abondans produits. {{FAD|Matth. {{sc|Bonafous.}}}}