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Il y a des lettres d’hier auxquelles l’on assure qu’il faut donner créance, qui disent qu’il arrive un arrêt du conseil pour biffer les registres au sujet des commissaires<ref>4. Voyez ci-dessus, p. 120, note 4.</ref>. On n’a pas touché à l’arrêt du parlement. On dit que l’exécution de celui du conseil ne viendra qu’avec M. le Bret. Cette nouvelle n’est pas encore bien tirée au clair. Vous saurez tout.
Il y a des lettres d’hier auxquelles l’on assure qu’il faut donner créance, qui disent qu’il arrive un arrêt du conseil pour biffer les registres au sujet des commissaires<ref>4. Voyez ci-dessus, p. 120, note 4.</ref>. On n’a pas touché à l’arrêt du parlement. On dit que l’exécution de celui du conseil ne viendra qu’avec M. le Bret. Cette nouvelle n’est pas encore bien tirée au clair. Vous saurez tout.


L’évêque de Rennes, Breteuil<ref>5. Charles-Louis-Auguste le Tonnelier de Breteuil, évèque de Rennes, mourut le 24 avril 1732.</ref>, est mort subitement ; Mme de Surville<ref>6. Anne-Louise de Crevant d’Humières, fille du maréchal, qui avait épousé en secondes noces Louis-Charles de Hautefort, neveu de la célèbre Mme de Hautefort, marquis de Surville, mort en décembre 1721 lieutenant général. Voyez ''Madame de Hantefort'' par M. Cousin, p. 3o3 et 3o4, et l'''lndex'' de Saint-Simon.</ref> morte, Mme d’Alincourt<ref>7. Marie-Josèphe de Boufflers, femme de François-Camille de Neufville Villeroi, duc d’Alincourt, petit-fils du gouverneur de Louis XV : elle ne mourut qu’en 1738</ref> à l’extrémité. Mme de Courtenvaux</ref>8. Louise-Antoine de Gontaut, femme de François-César le Tellier, marquis de Courtenvaux, arrière-petit-fils de Louvois, capitaine-colonel des Cent-Suisses. Elle mourut en Ï737.</ref> fort mal. Ma gazette est un peu lugubre aujourd’hui ; ce n’est pas ma faute. Il y a une déclaration au sujet du militaire, terre et marine, qui n’est pas agréable : on annonce qu’on ne donnera plus ni pensions, ni récompenses aux vieux officiers. J’ai demandé encore quelques explications. Vous savez peut-être tout cela mieux que nous.
L’évêque de Rennes, Breteuil<ref>5. Charles-Louis-Auguste le Tonnelier de Breteuil, évèque de Rennes, mourut le 24 avril 1732.</ref>, est mort subitement ; Mme de Surville<ref>6. Anne-Louise de Crevant d’Humières, fille du maréchal, qui avait épousé en secondes noces Louis-Charles de Hautefort, neveu de la célèbre Mme de Hautefort, marquis de Surville, mort en décembre 1721 lieutenant général. Voyez ''Madame de Hantefort'' par M. Cousin, p. 3o3 et 3o4, et l'''lndex'' de Saint-Simon.</ref> morte, Mme d’Alincourt<ref>7. Marie-Josèphe de Boufflers, femme de François-Camille de Neufville Villeroi, duc d’Alincourt, petit-fils du gouverneur de Louis XV : elle ne mourut qu’en 1738</ref> à l’extrémité. Mme de Courtenvaux<ref>8. Louise-Antoine de Gontaut, femme de François-César le Tellier, marquis de Courtenvaux, arrière-petit-fils de Louvois, capitaine-colonel des Cent-Suisses. Elle mourut en Ï737.</ref> fort mal. Ma gazette est un peu lugubre aujourd’hui ; ce n’est pas ma faute. Il y a une déclaration au sujet du militaire, terre et marine, qui n’est pas agréable : on annonce qu’on ne donnera plus ni pensions, ni récompenses aux vieux officiers. J’ai demandé encore quelques explications. Vous savez peut-être tout cela mieux que nous.


On me dit de si grandes merveilles de Belombre, du
On me dit de si grandes merveilles de Belombre, du