« Page:Le livre des mille nuits et une nuit, Tome 12, trad Mardrus, 1903.djvu/179 » : différence entre les versions

Phe-bot (discussion | contributions)
Wuyouyuan: split
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<nowiki />

LE DIWAN DES FACÉTIES… (lES BABODCHES…) 173

cées avec force, atteignirent les flacons d’eau de rose
cées avec force, atteignirent les flacons d’eau de rose
et d’autres eaux qui étaient sur les étagères, et les
et d’autres eaux qui étaient sur les étagères, et les
Ligne 8 : Ligne 4 :


A cette vue, la douleur d’Abou-Cassera fut à sa
A cette vue, la douleur d’Abou-Cassera fut à sa
limite extrême, et il s’écria : « Ah ! babouches mau-
limite extrême, et il s’écria : « Ah ! babouches maudites, filles de mon cul, vous ne me causerez plus
dites, filles de mon cul, vous ne me causerez plus
de dommage ! » Et il les ramassa, et s’en alla dans
de dommage ! » Et il les ramassa, et s’en alla dans
son jardin et se mit à creuser un trou pour les y
son jardin et se mit à creuser un trou pour les y
enfouir. Mais un de ses voisins, qui avait à se plain-
enfouir. Mais un de ses voisins, qui avait à se plaindre de lui, saisit l’occasion de se venger, et courut
dre de lui, saisit l’occasion de se venger, et courut
aussitôt avertir le wali qu’Abou-Gassem était en train
aussitôt avertir le wali qu’Abou-Gassem était en train
de déterrer un trésor dans son jardin. Et le wali,
de déterrer un trésor dans son jardin. Et le wali,
connaissant la richesse et l’avarice du droguiste, ne
connaissant la richesse et l’avarice du droguiste, ne
douta pas de la réalité de cette nouvelle, et envoya
douta pas de la réalité de cette nouvelle, et envoya
aussitôt les gardes se saisir d’Abou-Cassem et l’ame-
aussitôt les gardes se saisir d’Abou-Cassem et l’amener en sa présence. Et le malheureux Abou-Cassem
ner en sa présence. Et le malheureux Abou-Cassem
eut beau jurer qu’il n’avait point trouvé de trésor,
eut beau jurer qu’il n’avait point trouvé de trésor,
mais qu’il avait seulement voulu enterrer ses babou-
mais qu’il avait seulement voulu enterrer ses babouches, le wali ne voulut point croire à une chose si
étrange et si contraire à l’avarice légendaire du prévenu ; et comme il comptait, de n’importe quelle façon, sur de l’argent, il força l’affligé Abou-Cassem,.
ches, le wali ne voulut point croire à une chose si
étrange et si contraire à l’avarice légendaire du pré-
venu ; et comme il comptait, de n’importe quelle fa-
çon, sur de l’argent, il força l’affligé Abou-Cassem,.
pour obtenir sa liberté, de lui verser une fort grosse
pour obtenir sa liberté, de lui verser une fort grosse
somme d’argent.
somme d’argent.


Et Abou-Cassem, relâché après cette douloureuse
Et Abou-Cassem, relâché après cette douloureuse
formalité…
formai ité..>
{{interligne}}

— A ce moment de sa narration, Schahrazade vit ap-
{{t|— A ce moment de sa narration, Schahrazade vit apparaître le matin et, discrète, se tut.|90}}
paraître le matin et, discrète, se tut.