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LES FREDAINES AMOUREUSES

Madame de Regnette, très indulgente, reprend la main d’Ange et la passe sous ses jupons de façon à les retrousser légèrement. L’apprenti amoureux frémit et promène ses mains sur des terrains pour lui inconnus. Le hasard, ce grand maître, le guide ; il touche le point délicat et sent Madame de Regnette tressaillir, puis, tout à coup, le saisir par la tête et fourrer celle-ci sous ses jupes.)
madame de regnette

Là… là… fait-elle. Ce petit bouton… suce-le, mon cher adoré, comme tu l’as fait pour mes seins.

 (Ange obéit avec conviction, pendant que Madame de Regnette, qui s’est emparée du priape très ardent du jeune adolescent, le caresse voluptueusement.)
madame de regnette

Assez… assez… dit-elle enfin. Viens… viens jouir avec moi… mon amour… nous mourrons ensemble… Je veux partager cette première sensation… viens.

 (Elle enfonce voluptueusement l’instrument au plus profond de son sein et donne quelques bons coups de fesses qui impriment au membre d’Ange un mouvement de va-et-vient dont le résultat se manifeste promptement. Un cri s’échappe des lèvres d’Ange, il tombe pâmé sur Madame de Regnette qui l’embrasse tendrement.)
ange
(Après un moment de silence.)

Ah !… je suis un homme.