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niens, les Sadducéens et enfin ceux qu’on nommait Pharisiens. Bien que j’en aie parlé dans le deuxième livre de la Guerre des Juifs<ref>Voir Guerre, II, 119-166.</ref>, je les rappellerai cependant ici en peu de mots. |
niens, les Sadducéens et enfin ceux qu’on nommait Pharisiens. Bien que j’en aie parlé dans le deuxième livre de la Guerre des Juifs<ref>Voir ''Guerre'', II, 119-166.</ref>, je les rappellerai cependant ici en peu de mots. |
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{{nlg|12}} 3<ref>Section 3 = ''Guerre'', II, 162-163.</ref>. Les Pharisiens méprisent les commodités de la vie, sans rien accorder à la mollesse ; ce que leur raison a reconnu et transmis comme bon, ils s’imposent de s’y conformer et de lutter pour observer ce qu’elle a voulu leur dicter. Ils réservent les honneurs à ceux qui sont avancés en âge et n’osent pas contredire avec arrogance leurs avis. {{nlg|13}} Ils croient que tout a lieu par l’effet de la fatalité, mais ne privent pourtant pas la volonté humaine de toute emprise sur eux, car ils pensent que Dieu a tempéré les décisions de la fatalité par la volonté de l’homme pour que celui-ci se dirige vers la vertu ou vers le vice. {{nlg|14}} Ils croient à l’immortalité de l’âme et à des récompenses et des peines décernées sous terre à ceux qui, pendant leur vie, ont pratiqué la vertu ou le vice, ces derniers étant voués à une prison éternelle pendant que les premiers ont la faculté de ressusciter. {{nlg|15}} C’est ce qui leur donne tant de crédit auprès du peuple que toutes les prières à Dieu et tous les sacrifices se règlent d’après leurs interprétations. Leurs grandes vertus ont été attestées par les villes, rendant hommage à leur effort vers le bien tant dans leur genre de vie que dans leurs doctrines. |
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{{nlg|16}} 4<ref>Section 4 = ''Guerre'', II, 164-166.</ref>. La doctrine des Sadducéens fait mourir les âmes en même temps que les corps, et leur souci consiste à n’observer rien d’autre que les lois. Disputer contre les maîtres de la sagesse qu’ils suivent passe à leurs yeux pour une vertu. {{nlg|17}} Leur doctrine n’est adoptée que par un petit nombre, mais qui sont les premiers en dignité. Ils n’ont pour ainsi dire aucune action ; car lorsqu’ils arrivent aux magistratures, contre leur gré et par nécessité, ils se conforment aux propositions des Pharisiens parce qu’autrement le peuple ne les supporterait pas. |
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{{nlg|18}} 5. Les Esséniens ont pour croyance de laisser tout entre les mains de Dieu ; ils considèrent l’âme comme immortelle et estiment |