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je crois que dans Bougon, et le prix en est plus convenable. Si Jarie envoie un état de la terre, je vous l’enverrai aussitôt ; mais quand même il ne l’enverroit pas, il me semble que cela ne vous doit retenir. Je conseillerai à Mme de Sévigné d’envoyer sa procuration à M. Revol, pour en passer un bail. Entre ci et là, informez-vous de ce que c’est. En vérité, ou toutes les apparences sont fausses, ou cette affaire est bonne : ne vous engagez donc point ailleurs.
je crois que dans Bougon, et le prix en est plus convenable. Si Jarie envoie un état de la terre, je vous l’enverrai aussitôt ; mais quand même il ne l’enverroit pas, il me semble que cela ne vous doit retenir. Je conseillerai à {{Mme}} de Sévigné d’envoyer sa procuration à M.{{lié}}Revol, pour en passer un bail. Entre ci et là, informez-vous de ce que c’est. En vérité, ou toutes les apparences sont fausses, ou cette affaire est bonne : ne vous engagez donc point ailleurs.


{{droite|{{sc|Trévaly.}}|2.5}}
997. DU COMTE DE BUSSY RABUTIN


<section end="996"/>
A MADAME DE SÉVIGNÉ.
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Cinq semaines après que j’eus écrit cette lettre (n° 995, p. 510), j’écrivis celle-ci à Mme de Sévigné.
{{t3mp|997. DU COMTE DE BUSSY RABUTIN À MADAME DE SÉVIGNÉ.}}

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A Chaseu, ce 23e juin 1686.
{{centré|Cinq semaines après que j’eus écrit cette lettre ({{}}995, {{pg}}510), j’écrivis celle-ci à {{Mme}} de Sévigné. |fs=90%}}

{{brn|1}}
IL y a quatre jours que la marquise d’Épinac<ref>LETTRE 997. I. La belle-sœur de la jeune comtesse de Toulongeon. Voyez la ''Correspondance'' de Bussy, tome VI, p. 361.</ref>, revenant de Vichy, passa ici, et entre autres nouvelles de ce pays-là, elle me dit qu’on vous y attendoit, Madame, au mois de septembre prochain ; j’en fus bien fâché parce que c’est une marque que votre santé n’est pas comme je la souhaite. Cependant, puisque vous deviez avoir besoin de ces eaux, je suis bien aise que ce soit dans le temps que l’on me les a ordonnées. Mandez— moi, ma chère cousine, si vous devez effectivement aller à Vichy, et en ce cas revenez voir encore une fois la maison de vos pères à Bourbilly, et de là ici, d’où nous irons ensemble aux eaux. Votre nièce vous accompagnera, sans besoin, et pour vous tenir compagnie seulement. Ce re-
{{droite|À Chaseu, ce 23{{e}} juin 1686.|2.5|fs=85%}}

{{sc|Il}} y a quatre jours que la marquise d’Épinac<ref>{{sc|Lettre}} 997. — 1. La belle-sœur de la jeune comtesse de Toulongeon. Voyez la ''Correspondance de Bussy'', tome {{rom-maj|VI|}}, {{pg}}361.</ref>, revenant de Vichy, passa ici, et entre autres nouvelles de ce pays-là, elle me dit qu’on vous y attendoit, Madame, au mois de septembre prochain ; j’en fus bien fâché parce que c’est une marque que votre santé n’est pas comme je la souhaite. Cependant, puisque vous deviez avoir besoin de ces eaux, je suis bien aise que ce soit dans le temps que l’on me les a ordonnées. Mandez— moi, ma chère cousine, si vous devez effectivement aller à Vichy, et en ce cas revenez voir encore une fois la maison de vos pères à Bourbilly, et de là ici, d’où nous irons ensemble aux eaux. Votre nièce vous accompagnera, sans besoin, et pour vous tenir compagnie seulement. Ce {{tiret|re|mède}}<section end="997"/>



TRÉVALY.