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DU CAPITAINE ROSS


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DANS LES REGIONS ARCTIQUES


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Nous avons laissé l’expédition engagée dans les glaces par les {{angle|69|59}} {{abr|lat.|latitude}}{{lié}}{{abr|N.|Nord}} préparée à se suffire à elle-même pendant un isolement de plusieurs mois, loin du reste des hommes, et ne se doutant pas qu’à peu de distance, il y eût une petite horde des habitans de ces régions inhospitalières. Nous allons reprendre la suite du récit en laissant, comme par le passé, le capitaine Ross parler lui-même, le plus souvent qu’il nous sera possible.
<center> SECONDE PARTIE</center>


« ''9 janvier 1830''. Au moment où je me rendais à terre, ce matin, un des matelots m’annonça que de l’observatoire on apercevait des étrangers. Je me dirigeai en conséquence vers le point indiqué, et je vis quatre Esquimaux près d’une petite montagne de glace, non loin du rivage et à environ un mille du navire. Ils battirent en retraite aussitôt qu’ils m’aperçurent, mais comme je continuais d’avancer, toute la troupe sortit subitement de son abri, sur trois rangs de dix de front et trois de profondeur ;


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Nous avons laissé l’expédition engagée dans les glaces par les 69° 59’ lat. N. préparée à se suffire à elle-même pendant un isolement de plusieurs mois, loin du reste des hommes, et ne se doutant pas qu’à peu de distance, il y eût une petite horde des habitans de ces régions inhospitalières. Nous allons reprendre la suite du récit en laissant, comme par le passé, le capitaine Ross parler lui-même, le plus souvent qu’il nous sera possible.

« 9 janvier 1830. Au moment où je me rendais à terre, ce matin, un des matelots m’annonça que de l’observatoire on apercevait des étrangers. Je me dirigeai en conséquence vers le point indiqué, et je vis quatre Esquimaux près d’une petite montagne de glace, non loin du rivage et à environ un mille du navire. Ils battirent en retraite aussitôt qu’ils m’aperçurent, mais comme je continuais d’avancer, toute la troupe sortit subitement de son abri, sur trois rangs de dix de front et trois de profondeur ;