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{{tiret2|l’empla|cement}} du couvent des |
{{tiret2|l’empla|cement}} du couvent des Filles pénitentes, rue du Pour, à Paris, |
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cet ''hôtel de la Reine'', dit plus tard de Soissons, dont il subsiste |
cet ''hôtel de la Reine'', dit plus tard ''de Soissons'', dont il subsiste |
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encore une colonne adossée aujourd’hui à la |
encore une colonne adossée aujourd’hui à la Halle au |
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Blé |
Blé{{lié}}<ref>Cette colonne, qui est creuse, servait d’observatoire à la veuve de |
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Henri II. Une énorme sphère dominait sa plate-forme, à laquelle on |
Henri {{rom-maj|II|2}}. Une énorme sphère dominait sa plate-forme, à laquelle on |
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arrivait par un escalier tournant établi dans le vide du fût. Lors de la |
arrivait par un escalier tournant établi dans le vide du fût. Lors de la |
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démolition de l’hôtel de Soissons, la « colonne de Médicis » n’aurait |
démolition de l’hôtel de Soissons, la « colonne de Médicis » n’aurait |
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pas échappé à la destruction si un amateur des arts, Petit de Bachaumont |
pas échappé à la destruction si un amateur des arts, Petit de Bachaumont, |
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ne l’eût achetée de ses deniers pour en faire hommage à la ville |
ne l’eût achetée de ses deniers pour en faire hommage à la ville |
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de Paris.</ref>. En 1575 il était contrôleur des bâtiments royaux : c’est |
de Paris.</ref>. En 1575 il était contrôleur des bâtiments royaux : c’est |
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Saint-Denis. Aux Tuileries il éleva les pavillons à deux ordres |
Saint-Denis. Aux Tuileries il éleva les pavillons à deux ordres |
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de colonnes séparant les bâtiments de De l’Orme des ailes |
de colonnes séparant les bâtiments de De l’Orme des ailes |
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d’ordre colossal. Ces pavillons dirent un caractère qui les |
d’ordre colossal. Ces pavillons dirent un caractère qui les fait |
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facilement distinguer ; toutefois ils furent remaniés sous |
facilement distinguer ; toutefois ils furent remaniés sous |
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Louis XIV par |
Louis {{rom-maj|XIV|14}} par Levau dans leur partie supérieure. Il travailla |
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aussi au château de Saint-Maur-les-Fossés, ainsi que cela est |
aussi au château de Saint-Maur-les-Fossés, ainsi que cela est |
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établi par des lettres patentes de Catherine de Médicis, délivrées |
établi par des lettres patentes de Catherine de Médicis, délivrées |
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en 1571, ordonnant le payement à Bullant d’une somme |
en 1571, ordonnant le payement à Bullant d’une somme |
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de 500 livres, pour six mois de gages comme architecte des |
de 500 livres, pour six mois de gages comme architecte des |
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<ref follow="p111" >intitulé : |
<ref follow="p111" >intitulé : ''État de la dépense de Catherine de Médicis'', 1571, l’article suivant : |
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« |
« À{{lié}}{{Me|Jehan Huilant}}, architecte de ladite dame Royne, mère du |
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Roy, au bastiment de son palais des |
Roy, au bastiment de son palais des Thuilleries, la somme de {{rom|iiii|4}}{{e|c}}, {{rom|iiii|4}}{{e|** }} {{rom|xi|11}} {{rom|l|50}} {{rom|iii|3}} s. {{rom|iiii|4}} d. ts, à lui ordonnés par led. sieur Euesque de Paris |
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(intend{{t}} des Bâtiments), et son ordonnance signée de sa main le {{rom-maj|VIII|8}}{{e}} jour de mars {{rom-maj|M|1000}}.{{rom-maj|V|5}}{{e|c}} {{rom-maj|LXXI|71}}, suiuant les lettres de S. Majesté données au chasteau de Boullongne le {{rom-maj|XXIII|23}}{{e}} jour de feurier aud. an, pour vnze mois vingt-quatre jours de ses gaiges, à cause dud. estat d’architecte du bastiment de son pallais des Thuilieries, commençant le {{rom-maj|VII|7}}{{e}} jour de janvier {{rom-maj|M|1000}}.{{rom-maj|V|5}}{{e|c}} {{rom-maj|LXX|70}} et finissant le dernier jour de décembre ensuivant au dict an, qui est à raison de {{rom-maj|V|5}}{{e|c}} 1. (500 l.) par an… » Cette pièce a |
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xi 1. in s. mi J. ts, à lui ordonnés par led. sieur Euesquc de Paris |
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(intcnd1 des Bâtiments), et son ordonnance signée de sa main le VIIIe |
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jour de mars M.c LXXI, suiuant les lettres de S. Majesté données au |
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chasteau de Boullongne le XXIII" jour de feurier aud. an, pour vnze |
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mois vingt-quatre jours de scs gaiges, a cause dud. estât d’architecte |
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du bastiment de son pallais des Thuilieries, commençant le Vil’jour |
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de janvier M. Ve I.XX et finissant le dernier jour de décembre ensuivant |
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au dict an, qui est à raison de V 1. (5oo 1.) par an » Cette pièce a |
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été publiée pour la première fois par M. Anatole de Montaiglon.</ref> |
été publiée pour la première fois par M. Anatole de Montaiglon.</ref> |