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J’assume, d’autre part, la responsabilité de tous tes biens. |
J’assume, d’autre part, la responsabilité de tous tes biens. |
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S’il y a un reliquat, comme je veux l’espérer, je te le remettrai. |
S’il y a un reliquat, comme je veux l’espérer, je te le remettrai. |
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Au Grau, tu seras mon gérant, sous ma surveillance, avec obligation de ne décider aucune dépense somptuaire sans mon |
Au Grau, tu seras mon gérant, sous ma surveillance, avec obligation de ne décider aucune dépense somptuaire sans mon |
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autorisation. |
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Benoît se remuait fébrilement dans son fauteuil, répliquait en désarroi : |
Benoît se remuait fébrilement dans son fauteuil, répliquait en désarroi : |
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— Oh ! Oh !… C’est trop |
— Oh ! Oh !… C’est trop humiliant ! |
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— Crois-tu qu’on ignore dans le pays que ta situation est fortement obérée ? |
— Crois-tu qu’on ignore dans le pays que ta situation est fortement obérée ? |
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Si tu as le courage de te soumettre entre les mains de l’homme désintéressé que je suis, on t’estimera davantage. |
Si tu as le courage de te soumettre entre les mains de l’homme désintéressé que je suis, on t’estimera davantage. |
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À présent, si ta femme n’accepte pas mes conditions, je ferai vendre tes biens sans délai. |
À présent, si ta femme n’accepte pas mes conditions, je ferai vendre tes biens sans délai. |
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Benoît baissa la tête comme sous le couperet de la |
Benoît baissa la tête comme sous le couperet de la guillotine, et de quelques minutes, sans que Ravin eût la bienveillance de le ranimer par un mot de consolation, il ne bougea plus. |
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Enfin, d’un élan d’impatience, il secoua ses épaules, se remit debout : |
Enfin, d’un élan d’impatience, il secoua ses épaules, se remit debout : |
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— C’est bon, dit-il, je suis un vaincu. |
— C’est bon, dit-il, je suis un vaincu. |
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Impossible de ne pas accepter tes conditions, mais, pour que tu sois devenu si sévère à l’égard de tes vieux amis, il faut que les |
Impossible de ne pas accepter tes conditions, mais, pour que tu sois devenu si sévère à l’égard de tes vieux amis, il faut que les Barrière t’excitent contre nous. |
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— Non ! Non !… Tu calomnies, à ton tour !… Moi, je ne subis le joug de personne. |
— Non ! Non !… Tu calomnies, à ton tour !… Moi, je ne subis le joug de personne. |
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Et veux-tu savoir toute la vérité ? |
Et veux-tu savoir toute la vérité ? |
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Si, au lieu de rester indifférent, les mains dans mes poches, devant la misère qui te menace, je m’efforce de te sauver de la faillite, c’est parce que Mariette, elle surtout, m’a supplié de pardonner à tes femmes et de me montrer indulgent vis-à-vis de toi. |
Si, au lieu de rester indifférent, les mains dans mes poches, devant la misère qui te menace, je m’efforce de te sauver de la faillite, c’est parce que Mariette, elle surtout, m’a supplié de pardonner à tes femmes et de me montrer indulgent vis-à-vis de toi. |
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— Quoi ! Tu doutes de ma parole !… |
— Quoi ! Tu doutes de ma parole !… |
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— Non ! Non !… C’est tellement |
— Non ! Non !… C’est tellement beau… Je n’aurais pas cru. |
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— Oui, crois-moi, étourneau que tu es !… Mariette ne |
— Oui, crois-moi, étourneau que tu es !… Mariette ne |
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