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environ 1/5 de semence de moins que le seigle commun.
environ 1/5 de semence de moins que le seigle commun.


Il est probable que la variété que {{sc|Thaer}} a reçue des provinces russes des bords de la mer Baltique, et qu’il désignait sous le nom de ''seigle à buisson'', diffère fort peu, si elle diffère réellement, de celle-ci. Voici ce qu’il en dit : « Elle résiste beaucoup mieux aux intempéries que les autres, elle talle davantage, ne verse pas si facilement, lors même qu’elle végète sur un sol très-riche, et, sur un terrain bon el bien ensemencé, elle donne toujours un plus haut produit ; seulement, il faut absolument qu’elle soit en terre avant la lin de septembre. Si on la sème plus tard et sur du terrain tout à-fait maigre, sans doute elle perd ses avantages. Elle pousse ses tiges, fleurit et mûrit sensiblement plus tard que le seigle ordinaire ; pour pouvoir la récolter en même temps que l’autre, il faut la semer de très-bonne heure. Cette variété me parait très-constante .....»
Il est probable que la variété que {{sc|Thaer}} a reçue des provinces russes des bords de la mer Baltique, et qu’il désignait sous le nom de ''seigle à buisson'', diffère fort peu, si elle diffère réellement, de celle-ci. Voici ce qu’il en dit : « Elle résiste beaucoup mieux aux intempéries que les autres, elle talle davantage, ne verse pas si facilement, lors même qu’elle végète sur un sol très-riche, et, sur un terrain bon et bien ensemencé, elle donne toujours un plus haut produit ; seulement, il faut absolument qu’elle soit en terre avant la fin de septembre. Si on la sème plus tard et sur du terrain tout à-fait maigre, sans doute elle perd ses avantages. Elle pousse ses tiges, fleurit et mûrit sensiblement plus tard que le seigle ordinaire ; pour pouvoir la récolter en même temps que l’autre, il faut la semer de très-bonne heure. Cette variété me parait très-constante .....»


En résumé, on peut conclure de ce qui précède, que les races les plus tardives de seigle sont aussi les plus productives, et il est hors de doute que le seul changement de position peut leur faire acquérir ou perdre à la longue cette double propriété. Aussi remarque-t-on que sur les montagnes, notamment dans le Briançonnais, l’Auvergne, etc., où elles mûrissent plus tard que dans la plaine, elles oui une végétation plus forte, une paille plus abondante, des épis plus volumineux et des grains plus gros.
En résumé, on peut conclure de ce qui précède, que les races les plus tardives de seigle sont aussi les plus productives, et il est hors de doute que le seul changement de position peut leur faire acquérir ou perdre à la longue cette double propriété. Aussi remarque-t-on que sur les montagnes, notamment dans le Briançonnais, l’Auvergne, etc., où elles mûrissent plus tard que dans la plaine, elles oui une végétation plus forte, une paille plus abondante, des épis plus volumineux et des grains plus gros.