« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Construction -- Principes » : différence entre les versions
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ils noyèrent dans les massifs, à différentes hauteurs, sous les appuis des
fenêtres, au-dessous des corniches, des pièces de bois longitudinales, ainsi
que nous l'avons figuré en A (voy.
pierre est économisée autant que faire se peut; aucun morceau ne présente
d'évidements: tous sont posés en besace; ce n'est qu'un revêtement
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constructions et, par suite, des accidents graves. Il fallut donc chercher
les moyens propres à rendre ces effets nuls. Les constructeurs romans,
dès le XI<sup>e</sup> siècle, voulurent, par des motifs développés ailleurs (voy.
voûter la plupart de leurs grands édifices; ils avaient hérité des
voûtes romaines, mais ils étaient hors d'état de les maintenir par les
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de transition entre le fût cylindrique de la colonne et l'assiette carrée du
sommier (14). Alors le chapiteau n'est pas seulement un ornement, c'est
un membre utile de la construction (voy.
</div>
[[Image:Chapiteau.roman.png|center]]
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corniche dans une seule pierre; ils posaient, par exemple, des corbeaux
saillants entre la dernière rangée de moellons, et sur ces corbeaux ils
plaçaient une tablette en pierre servant d'égout à la couverture (voy.
présenter à leur place dans le cours de cet ouvrage.
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tâtonnements,
les incertitudes et l'inexpérience des constructeurs (voy.
les voûtes sont d'arêtes sans arcs diagonaux saillants, et construites en
moellons bruts enduits; les voûtes hautes sont très-adroitement
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les arcs diagonaux) sont donc des pleins cintres; ce qui indique assez que
le mot <i>ogive</i> ne convient pas à l'arc brisé. Mais ce n'est pas le moment de
discuter sur les mots (voy.
pour signaler une de ces erreurs parmi tant d'autres, sur lesquelles on se
fonde souvent pour juger un art que l'on connaît mal. L'arc brisé avait été
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gothiques primitifs quelques années après leur construction; et alors ou
on se contenta d'élever la tête de ces arcs-boutants, ou on les doubla d'un
second arc (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Arc-boutant|Arc-boutant]]).
Nous ne dissimulons pas, on le voit, les fausses manœuvres de ces
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assiette immobile: cette assiette, c'étaient les contre-forts extérieurs,
sortes de piles élevées en dehors des édifices et sur lesquelles venaient se
résoudre toutes les poussées. Donner à ces
assez large pour conserver l'immobilité de leur masse à une grande
hauteur, c'était encombrer le dehors des édifices de lourdes maçonneries
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