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{{sc|hist. ecclés.}} Eglise dédiée à S.-Pierre ; assemblée le dimanche le plus prochain du 29 juin. — La cure était à la présentation de l’abbé de S.-Calais. — Si l’on en croit les traditions anciennes, S. Thuribe, condisciple de S. Julien, étant venu dans le 13.{{e}} siècle, prêcher l’évangile dans le territoire où est situé Saint-Calais, descendit chez Gaïan ou Gaïanus qui habitait ce lieu et y possédait un bénéfice ou commandement militaire qu’il tenait des Romains. Par ses dons et les soins de Sabine, son épouse, S. Thuribe bâtit plusieurs oratoires dans les environs, tous sous le patronage de S.-Pierre, dont celui de Berfay, territoire du bénéfice de Gaïan, fut cédé depuis au cénobite Karilefus ou S.-Calais. — Suivant Hiret (''Antiq. d’Anjou''), Henri II, roi d’Angleterre, pour expier le meurtre de Thomas Becket, évêque de Cantorbéry, fonda le 7 juin 1160, le prieuré conventuel de Monnoie près Baugé, de l’ordre de S.-Etienne-de-Grammont, dont une succursale fut établie à Berfay ; c’était, nous le pensons, la maison priorale que Lepaige dit avoir existé en ce lieu. Je ne crois pas qu’il fut exact de dire, comme l’a fait également Lepaige, que les religieux de S.-Calais perçussent la moitié des dîmes de la paroisse : le ''censif'' de cette abbaye, que j’ai sous les yeux, ne mentionne nullement Berfay ; cependant, ils présentaient à la cure, et leurs droits pouvaient avoir une date plus récente que le ''censif'' dont je parle, qui est de 1391. Quoiqu’il en soit, un aveu fait le 25 octobre 1465, pour la châtellenie de S-Calais, par Jean de Bueil, chevalier, comte de Sancerre, à Jean de Bourbon, chevalier, comte de Vendôme, pour raison de sa baronnie de Mondoubleau, porte ces mots :
{{sc|hist. ecclés.}} Eglise dédiée à S.-Pierre ; assemblée le
« Le curé de Berfer tient de moy en garde et au divin service, le presbitaire dudit lieu de Berfer, ainsi se poursuit, avec ses appartenances. »
dimanche le plus prochain du 29 juin. — La cure était à la
présentation de l’abbé de S.-Calais. -— Si l’on en croit les
traditions anciennes > S. Thuribe, condisciple de S. Julien,
étant venu dans le i3 siècle, prêcher l’évangile dans le territoire
où est situé Saint-Calais, descendit chez Gaïan ou
Gaïanus qui habitait ce lieu et y possédait un bénéfice ou
commandement militaire qu’il tenait des Romains. Par ses
dons et les soins de Sabine, son épouse, S Thuribe bâtit
plusieurs oratoires dans les environs, tous sous le patronage
de S.-Pierre, dont celui de JBerfay, territoire du bénéfice
de Gaïan, fut cédé depuis au cénobite Karilefus ou S.-Calais.
— Suivant Hiret ( Antiq. d’Anjou ), Henri II, roi d’Angleterre,
pour expier le meurtre de Thomas Becket, évêque
de Canlorbéry, fonda le 7 juin 1160, le prieuré conventuel
de Monnoie près Baugé, de l’ordre de S.-Etienne-de-Grammont,
dont une succursale fut établie à Berfay : c’était,
nous le pensons, la maison priorale que Lepaige dit avoir
existé en ce lieu. Je ne crois pas qu’il fut exact de dire,
comme l’a fait également Lepaige, que les religieux de S.-Calais
perçussent la moitié des dîmes de la paroisse : le censif
de cette abbaye, que j’ai sous les yeux, ne mentionne nullement
Berfay : cependant, ils présentaient à la cure, et
leurs droits pouvaient avoir une date plus récente que le
censif àont je parle, qui est de iSgi. Quoiqu’il en soit, un
aveu fait le 2 5 octobre i^65, pour la châtellenie de S-Calais,
par Jean de Bueil, chevalier, comte de Sancerre,
à Jean de Bourbon, chevalier, comte de Vendôme 7 pour
raison de sa baronnie de Mondoubleau, porte ces mots :
« Le curé de Berfer tient de moy en garde et au divin service,
le presbitaire dudit lieu de Berfer, ainsi se poursuit, avec
ses appartenances. »


{{sc|hist. féod.}} La seigneurie de paroisse était annexée à la terre de la Cour des Défais ; la paroisse relevait de la juridiction de Saint-Calais, et en partie du baillage de Cherré, de la baronnie de la Ferlé-Bernard. La Cour des Défais et le fief des Grandes-Loupes, deux terres où il existe des vestiges d’anciens châteaux, appartenaient à la maison de Courtarvel, qui possède encore la première. Il y avait en outre les fiefs de Lussaut, de Chavignole et des Ménils.
{{sc|hist. féod.}} La seigneurie de paroisse était annexée à la
terre de la Cour des Défais ; la paroisse relevait de la juridiction
de Saint-Calais, et en partie du baillage de Cherré,
de la baronnie de la Ferlé-Bernard. La Cour des Défais
et le fief des Grandes-Loupes, deux terres où il existe des
vestiges d’anciens châteaux, appartenaient à la maison de
Courtarvel, qui possède encore la première. Il y avait en
outre les fiefs de Lussaut, de Chavignole et des Ménils.


{{sc|hist. civ.}} Le sieur Lechat, curé de Berfay, fit don, à
{{sc|hist. civ.}} Le sieur Lechat, curé de Berfay, fit don, à cette commune, au commencement du 19.{{e}} siècle, d’un pré estimé mille écus et de sa bibliothèque, dont doivent jouir ses successeurs.
cette commune, au commencement du ig. e siècle, d’un
pré estimé mille écus et de sa bibliothèque, dont doivent
jouir ses successeurs.


{{sc|hydrogr.}} Les ruisseaux de ÏYesné et de Boutry arrosent
{{sc|hydrogr.}} Les ruisseaux de Fresné et de Boutry arrosent