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<p style="margin:0;">On a déduit du théorème, tel qu’il est énoncé dans le texte, une jolie démonstration de l’uniformité de la continuité.</p>
<p style="margin:0;">On a déduit du théorème, tel qu’il est énoncé dans le texte, une jolie démonstration de l’uniformité de la continuité.</p>
<p style="margin:0;">Soit <math>f(x)</math> une fonction continue en tous les points de <math>{(a, b)}</math>, y compris <math>a</math> et <math>b</math> ; chaque point de <math>{(a, b)}</math> est, par définition, intérieur à un intervalle <math>\Delta</math> dans lequel l’oscillation de <math>f(x)</math> est inférieure à <math>\varepsilon</math>. À l’aide d’un nombre fini d’entre eux, on peut couvrir <math>{(a, b)}</math> ; soit <math>l</math> la longueur du plus petit intervalle <math>\Delta</math> employé, dans tout intervalle de longueur <math>l</math> l’oscillation de <math>f</math> est au plus <math>2\varepsilon</math>, car un tel intervalle empiète sur deux intervalles <math>\Delta</math> au plus ; la continuité est uniforme.</p>
<p style="margin:0;">Soit <math>f(x)</math> une fonction continue en tous les points de <math>{(a, b)}</math>, y compris <math>a</math> et <math>b</math> ; chaque point de <math>{(a, b)}</math> est, par définition, intérieur à un intervalle <math>\Delta</math> dans lequel l’oscillation de <math>f(x)</math> est inférieure à <math>\varepsilon</math>. À l’aide d’un nombre fini d’entre eux, on peut couvrir <math>{(a, b)}</math> ; soit <math>l</math> la longueur du plus petit intervalle <math>\Delta</math> employé, dans tout intervalle de longueur <math>l</math> l’oscillation de <math>f</math> est au plus <math>2\varepsilon</math>, car un tel intervalle empiète sur deux intervalles <math>\Delta</math> au plus ; la continuité est uniforme.</p>
<p style="margin:0;">Cette application du théorème complété fait bien comprendre, il me semble, tout l’usage qu’on en peut faire dans la théorie des fonctions. Depuis l’époque où paraissait la première édition de ce livre le théorème de {{M.|Borel}} a été très étudié ; il a donné lieu à des attributions de priorité qui ne m’ont paru en rien justifiées comme j’ai eu l’occasion de le dire au cours d’une analyse de l’Ouvrage de {{M.|et}} {{Mme|Young}}, cité {{pg|37}} (''{{abréviation|Bull. des Sc. math.|Bulletin des Sciences mathématiques}}'', 1907). Pour les rapports entre la démonstration du texte et la première démonstration de {{M.|Borel}}, voir la Note finale.</p></ref>
<p style="margin:0;">Cette application du théorème complété fait bien comprendre, il me semble, tout l’usage qu’on en peut faire dans la théorie des fonctions. Depuis l’époque où paraissait la première édition de ce livre le théorème de {{M.|Borel}} a été très étudié ; il a donné lieu à des attributions de priorité qui ne m’ont paru en rien justifiées comme j’ai eu l’occasion de le dire au cours d’une analyse de l’Ouvrage de {{M.|et}} {{Mme|Young}}, cité [[Leçons sur l’intégration et la recherche des fonctions primitives (seconde édition)/Chapitre III#cite_note-2|{{pg|37}}]] (''{{abréviation|Bull. des Sc. math.|Bulletin des Sciences mathématiques}}'', 1907). Pour les rapports entre la démonstration du texte et la première démonstration de {{M.|Borel}}, voir la [[Leçons sur l’intégration et la recherche des fonctions primitives (seconde édition)/Note|Note]] finale.</p></ref>