« Page:Annales de mathématiques pures et appliquées, 1821-1822, Tome 12.djvu/301 » : différence entre les versions

(Aucune différence)

Version du 25 janvier 2021 à 11:07

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
293
FONCTIONS.


diviser ensuite le résultat par la fonction primitive, si l’on a on aura Or, comme, par l’effet de ce mode de dérivation, le coefficient disparaît, il s’ensuit que demeurerait toujours le même quand bien même deviendrait lors donc qu’on demandera on pourra dire indifféremment que c’est [1].

De même encore, si le mode de dérivation désigné par la caractéristique consiste à prendre le cosinus de la fonction et qu’on ait on aura résultat dans lequel la constante ne paraît plus ; de sorte que peut être indistinctement égal à pourvu toutefois que soient des nombres entiers.

Lorsque deux caractéristiques de dérivation seront telles que l’on aura identiquement

quelle que soit d’ailleurs la fonction  ; nous dirons que ces caractéristiques sont commutatives entre elles. C’est, par exemple, ce qui arriverait si le mode de dérivation désigné par consistait à changer en , et que le mode de dérivation désigné par consistât à changer en , puisque

Mais il n’en serait plus de même si, par exemple, le premier mode de dérivation, consistant toujours à changer en , le second consistait à changer en  ; puisque et sont deux quantités généralement inégales.

  1. C’est cette considération qui nous a déterminés à ne point admettre, comme l’a fait M. Servois, dans le mémoire cité, pour la définition des dérivées d’ordre négatif, la double équation