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{{taille|« Les grands ministres du dix-septième siècle, les Sully, les Richelieu, les Colbert, les Louvois continuent ''très exactement'', conformément au caractère primitif de leurs charges, à s’occuper d’affaires domestiques. Ils continuent d’être des domestiques. »|90}} |
{{taille|« Les grands ministres du dix-septième siècle, les Sully, les Richelieu, les Colbert, les Louvois continuent ''très exactement'', conformément au caractère primitif de leurs charges, à s’occuper d’affaires domestiques. Ils continuent d’être des domestiques. »|90}} |
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La preuve, c’est que Louis XIII entretient Richelieu de l’humeur d’Anne d’Autriche et du plaisir qu’il éprouve à fréquenter Mlle |
La preuve, c’est que Louis {{rom-maj|XIII|13}} entretient Richelieu de l’humeur d’Anne d’Autriche et du plaisir qu’il éprouve à fréquenter {{Mlle|d’Hautefort}}, et que Colbert va chercher {{Mlle|de La Vallière}} au couvent de Chaillot « pour lui faire entendre raison, s’il est permis de s’exprimer ainsi », écrit {{M.|Brentano}} spirituellement. |
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Je me suis demandé si {{M.|Brentano}} voulait rire, puisqu’il est spirituel ; mais j’ai commencé à comprendre qu’intitulant son livre ''le Roi'', il était bien obligé de chercher des analogies entre des temps différents, et d’ouvrir, comme a dit Pascal, « de fausses fenêtres par symétrie ». |
Je me suis demandé si {{M.|Brentano}} voulait rire, puisqu’il est spirituel ; mais j’ai commencé à comprendre qu’intitulant son livre ''le Roi'', il était bien obligé de chercher des analogies entre des temps différents, et d’ouvrir, comme a dit Pascal, « de fausses fenêtres par symétrie ». |
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La preuve, affirme {{M.|Brentano}}, que le pouvoir royal est bien celui d’un père de famille, c’est que le roi n’a pas besoin de faire des lois. |
La preuve, affirme {{M.|Brentano}}, que le pouvoir royal est bien celui d’un père de famille, c’est que le roi n’a pas besoin de faire des lois. |