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''Les supports'' sur lesquels le châssis lui-même doit être établi peuvent être de diverses sortes. Les plus simples sont des ''pieux'' ou ''potelets'' enfoncés, et, mieux encore, scellés en terre. On peut, soit en brûlant le pied, soit en les recouvrant d’une forte peinture à l’huile, au goudron ou au bitume, les préserver de l’humidité. Enfin, pour empêcher les rats et les souris de parvenir à la meule, on place quelquefois au haut des potelets des entonnoirs renversés en fer-blanc.
'''Fig. 444. Fig. 445.'''


Des ''dés'' en pierres, en maçonnerie ou en briques, peuvent remplir le même office, d’une manière même plus durable ; et, en établissant la partie supérieure en forme de saillie horizontale assez considérable, on peut également ôter tous moyens d’accès aux animaux destructeurs.
''Les supports'' sur lesquels le châssis lui-même
doit être établi peuvent être de diverses
sortes. Les plus simples sont des ''pieux''
ou ''potelets'' enfoncés, et, mieux encore, scellés
en terre. On peut, soit en brûlant le pied,
soit en les recouvrant d’une forte peinture à
l’huile, au goudron ou au bitume, les préserver
de l’humidité. Enfin, pour empêcher
les rats et les souris de parvenir à la meule,
on place quelquefois au haut des potelets
des entonnoirs renversés en fer-blanc.


Enfin, on a employé en Angleterre des ''cippes en fonte'' (''fig.'' 446), qui offrent principalement l’avantage de ne permettre aucunement la communication de l’humidité du sol.
Des ''dés'' en pierres, en maçonnerie ou en
briques, peuvent remplir le même office,
d’une manière même plus durable ; et, en
établissant la partie supérieure en forme
de saillie horizontale assez considérable, on
peut également ôter tous moyens d’accès
aux animaux destructeurs.


Quant aux moyens de ''résistance contre la violence des vents'', on les a cherchés dans rétablissement d’un poteau ou mât au centre de la meule. Telle est la ''meule anglaise'' dont nous donnons ici le dessin (''fig.'' 447) et dans laquelle le mât central et les 4 contrefiches qui le consolident, sont assemblés dans un châssis octogonal qui lui-même est exhaussé sur les cippes en fonte dont nous avons précédemment parlé.
Enfin, on a employé en Angleterre des
''cippes en fonte'' (''fig.'' 446), qui offrent principalement
l’avantage de ne permettre aucunement
la communication de l’humidité
du sol.


{{rom-maj|iii}}. ''Meules à toits mobiles.'' Les ''moyens de couverture'' n’ont pas été moins diversifiés que les supports. Le plus simple nous paraît être celui auquel on a donné le nom de ''grange allemande''. C’est une espèce de pavillon, soit carré et formé alors par 4 poteaux ou mâts placés aux angles ; soit circulaire ou de forme polygonale, et ayant alors un plus grand nombre de poteaux. Par le haut est un toit, ou pyramidal ou conique, de construction légère, couvert en paille, en toile goudronnée, etc., et glissant entre les poteaux au moyen de colliers qui embrassent chacun d’eux. Dans les poteaux sont percés, de distance en distance, des trous dans lesquels on place des chevilles pour maintenir le toit à la hauteur convenable. Voir la ''fig''. 448, dans laquelle on peut remarquer un plancher également mobile, aussi au moyen de chevilles.
Quant aux moyens de ''résistance contre la
violence des vents'', on les a cherchés dans
rétablissement d’un poteau ou mât au centre
de la meule. Telle est la ''meule anglaise''
dont nous donnons ici le dessin (''fig.'' 447) et


Viennent ensuite ''les'' ''gerbiers fixes à toit'' ''mobile'' des Hollandais, mentionnés par M. {{sc|de Perthuis}} <ref>Mémoire sur l’art de perfectionner les constructions rurales, couronné en 1805 par la Société d’agriculture du département de la Seine.</ref>, et dont M. {{sc|de Morel-Vindé}} a donné la description sous le nom de ''Meule'' ''à la hollandaise perfectionnée''. Nous en reproduisons ici les plan, coupe et élévation (''fig.'' 449). Aux angles d’un châssis carré,
'''Fig. 446. Fig. 447.'''

dans laquelle le mât central et les 4 contrefiches
qui le consolident, sont assemblés
dans un châssis octogonal qui lui-même est
exhaussé sur les cippes en fonte dont nous
avons précédemment parlé.

{{rom-maj|iii}}. ''Meules à toits mobiles.''
Les ''moyens de couverture'' n’ont pas été
moins diversifiés que les supports. Le plus
simple nous paraît être celui auquel on a
donné le nom de ''grange allemande''. C’est une
espèce de pavillon, soit carré et formé alors
par 4 poteaux ou mâts placés aux angles ; soit
circulaire ou de forme polygonale, et ayant
alors un plus grand nombre de poteaux. Par
le haut est un toit, ou pyramidal ou conique,
de construction légère, couvert en
paille, en toile goudronnée, etc., et glissant
entre les poteaux au moyen de colliers qui
embrassent chacun d’eux. Dans les poteaux
sont percés, de distance en distance, des
trous dans lesquels on place des chevilles
pour maintenir le toit à la hauteur convenable.
Voir la ''fig''. 448, dans laquelle on peut
remarquer un plancher
également mobile,
aussi au moyen de
chevilles.

Viennent ensuite ''les''
''gerbiers fixes à toit''
''mobile'' des Hollandais,
mentionnés par M. {{sc|de
Perthuis}} <ref>Mémoire sur l’art de perfectionner les constructions rurales, couronné en 1805 par la Société
d’agriculture du département de la Seine.</ref>, et dont
M. {{sc|de Morel-Vindé}} a
donné la description
sous le nom de ''Meule''
''à la hollandaise perfectionnée''.
Nous en reproduisons
ici les plan,
coupe et élévation
(''fig.'' 449). Aux angles d’un châssis carré,

'''Fig. 449.'''