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Au contraire, la ''quantité de semence doit être augmentée'' dans les sols pauvres, dans les semailles tardives. Généralement parlant, les variétés de printemps veulent être semées plus drues que les variétés d’automne. Le blé d’hiver, par exemple, a le temps de taller avant et après l’hiver ; tandis que celui du printemps est à peine germé, que les pluies douces de la saison et le soleil concourent à donner à la végétation une grande activité : les tiges montent rapidement, mais elles ne peuvent produire de pousses latérales.
Au contraire, la ''quantité de semence doit être augmentée'' dans les sols pauvres, dans les semailles tardives. Généralement parlant, les variétés de printemps veulent être semées plus drues que les variétés d’automne. Le blé d’hiver, par exemple, a le temps de taller avant et après l’hiver ; tandis que celui du printemps est à peine germé, que les pluies douces de la saison et le soleil concourent à donner à la végétation une grande activité : les tiges montent rapidement, mais elles ne peuvent produire de pousses latérales.


{{p|7:1:3|}}{{T5|§ {{sc|art}}. {{rom-maj|iii}}. — Des procédés de sémination.}}
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Jusqu’à présent on ne connaît que trois moyens pour distribuer la semence sur le sol : à la volée, au semoir, au plantoir. Le dernier procédé est abandonné presque presque pour les céréales, et restreint pour les autres plantes à un très-petit nombre de circonstances qui ne se rencontrent que dans la petite culture et dans les exploitations maraîchères. Le second, peu usité pour la semaille des plantes culmifères, commence à être utilisé pour les végétaux qu’on sème en lignes. Enfin, le premier procédé est le seul connu dans les contrées où l’art agricole est demeuré stationnaire : il est aussi celui qui jusqu’à présent offre le plus d’avantages pour la sémination des céréales. — Nous renvoyons à la section suivante, qui est celle des plantations, ce que nous avons à dire des plantes qui se multiplient par le moyeu de tubercules, de drageons, comme la pomme-de-terre, la garance, le houblon, etc. Nous ne nous étendrons pas sur la dernière méthode, pour donner plus de développement à la description des deux autres.
Jusqu’à présent on ne connaît que trois moyens pour distribuer la semence sur le sol : à la volée, au semoir, au plantoir. Le dernier procédé est abandonné presque presque pour les céréales, et restreint pour les autres plantes à un très-petit nombre de circonstances qui ne se rencontrent que dans la petite culture et dans les exploitations maraîchères. Le second, peu usité pour la semaille des plantes culmifères, commence à être utilisé pour les végétaux qu’on sème en lignes. Enfin, le premier procédé est le seul connu dans les contrées où l’art agricole est demeuré stationnaire : il est aussi celui qui jusqu’à présent offre le plus d’avantages pour la sémination des céréales. — Nous renvoyons à la section suivante, qui est celle des plantations, ce que nous avons à dire des plantes qui se multiplient par le moyeu de tubercules, de drageons, comme la pomme-de-terre, la garance, le houblon, etc. Nous ne nous étendrons pas sur la dernière méthode, pour donner plus de développement à la description des deux autres.