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Devant le baquet vide, qui bouche à demi l’encadrement de la haute fenêtre à meneaux, Pierre regarde Violette avec consternation. C’est la défaite. L’ennemi est dans la place. Le donjon va être saisi. Que faire |
Devant le baquet vide, qui bouche à demi l’encadrement de la haute fenêtre à meneaux, Pierre regarde Violette avec consternation. C’est la défaite. L’ennemi est dans la place. Le donjon va être saisi. Que faire ? Seigneur, que faire ? |
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C’est dans ces conjonctures douloureuses qu’un grand acte fut commis. L’inspiration fit jaillir la lumière du cerveau de Pierrot. Il tira, si on peut ainsi parler, sa dernière cartouche. Tout à coup Violette le vit se sauver en coup de vent, sortir de la salle, se précipiter dans l’escalier… |
C’est dans ces conjonctures douloureuses qu’un grand acte fut commis. L’inspiration fit jaillir la lumière du cerveau de Pierrot. Il tira, si on peut ainsi parler, sa « dernière cartouche ». Tout à coup Violette le vit se sauver en coup de vent, sortir de la salle, se précipiter dans l’escalier… |
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— Violette, dit-il avant de partir, ce que tu m’as appris tout à l’heure va peut-être sauver ta fortune. |
— Violette, dit-il avant de partir, ce que tu m’as appris tout à l’heure va peut-être sauver ta fortune. |
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À plat ventre sur une marche, Pierre, le cou tendu, se penchait en face de |
À plat ventre sur une marche, Pierre, le cou tendu, se penchait en face de l’ « écho » où il avait failli tout à l’heure se laisser choir. |
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Alors, dans le silence auguste et solennel, une voix caverneuse, terrifiante, grossie par tous les échos de la sombre tour, cria ces mots qui descendaient jusqu’au sol |
Alors, dans le silence auguste et solennel, une voix caverneuse, terrifiante, grossie par tous les échos de la sombre tour, cria ces mots qui descendaient jusqu’au sol : |
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— Blandot |
— Blandot ! Blandot ! recommande ton âme à Dieu ! Blandot ! Blandot ! c’est le fantôme de ta victime qui se venge. Blandot ! Blandot ! c’est la défunte mère Graffinois qui t’envoie des graines d’oignon sur la tête. Repens-toi et va-t’en ! |
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Ainsi parla Pierre dans un moment de génie… |
Ainsi parla Pierre dans un moment de génie… |
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En bas, Blandot, plus mort que vif, tressaillait, regardait, écoutait… ne voyait rien. Sa figure était ravagée, son teint devint gris comme du pain moisi… dans la huche de feu Mme |
En bas, Blandot, plus mort que vif, tressaillait, regardait, écoutait… ne voyait rien. Sa figure était ravagée, son teint devint gris comme du pain moisi… dans la huche de feu {{Mme|Graffinois}}. |
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— Allons-nous-en |
— Allons-nous-en ! Allons-nous-en ! dit-il en claquant des dents à Palenfroy, qui, d’un œil à la fois ironique et terrifié, dévisageait son compagnon, dont il connaissait les anciennes aventures. |
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— Vous avez entendu parler |
— Vous avez entendu parler ? interrogea-t-il. |
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— Oui, oui |
— Oui, oui ! Non, non ! fit Blandot, mais allons-nous-en. Il me semble qu’une chouette a chanté. Ça porte malheur… |
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Celui-ci ne leur conta point ses affaires. Mais bien certainement, il se fit le silencieux complice du petit drame dans lequel Pierrot, impassible, avait joué un rôle héroïque que taisait sa modestie. |
Celui-ci ne leur conta point ses affaires. Mais bien certainement, il se fit le silencieux complice du petit drame dans lequel Pierrot, impassible, avait joué un rôle héroïque que taisait sa modestie. |
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En effet, il n’interrogea ni Pierre ni Violette. Mais il avait l’air riant, et il les regardait avec malice. |
En effet, il n’interrogea ni Pierre ni Violette. Mais il avait l’air riant, et il les regardait avec malice. |
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— C’est curieux, dit-il, je viens de rencontrer Blandot et Palenfroy, deux hommes qui venaient ici pour affaire. Ils détalaient, mouillés |
— C’est curieux, dit-il, je viens de rencontrer Blandot et Palenfroy, deux hommes qui venaient ici pour affaire. Ils détalaient, mouillés comme des bar- |
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