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peu entre elles, sont employées fort communément dans les terres légères et sans mélange de pierrailles. Celles qui sont désignées par les n° 152 et 153, destinées plus particulièrement à creuser des rigoles d’arrosement dans les prairies naturelles, produisent, en cas de besoin, un défoncement plus profond ; il en est de même de la bêche ''fig.'' 155, qui se recommande, ainsi que celle 154, par sa légèreté. Les bêches ''fig''. 159 et 160 rendent le travail plus facile au moyen du hoche-pied mobile ou des chevilles, sur lesquelles l’ouvrier peut mettre le pied, sans user aussi promptement ses chaussures. Enfin les bêches ''fig''. 156, 157, 158 et 160 sont préférables, à cause de leur forme, dans les terrains un rocailleux ou traversés par de minces racines. Toutefois, dans ces sortes de sols, pour peu qu’ils offrent assez de consistance, on remplace la bêche par la fourche.
peu entre elles, sont employées fort communément dans les terres légères et sans mélange de pierrailles. Celles qui sont désignées par les n° 152 et 153, destinées plus particulièrement à creuser des rigoles d’arrosement dans les prairies naturelles, produisent, en cas de besoin, un défoncement plus profond ; il en est de même de la bêche ''fig.'' 155, qui se recommande, ainsi que celle 154, par sa légèreté. Les bêches ''fig''. 159 et 160 rendent le travail plus facile au moyen du hoche-pied mobile ou des chevilles, sur lesquelles l’ouvrier peut mettre le pied, sans user aussi promptement ses chaussures. Enfin les bêches ''fig''. 156, 157, 158 et 160 sont préférables, à cause de leur forme, dans les terrains un peu rocailleux ou traversés par de minces racines. Toutefois, dans ces sortes de sols, pour peu qu’ils offrent assez de consistance, on remplace la bêche par la fourche.
[[Fichier:Maison rustique du XIXe siècle, éd. Bixio, 1844, I (page 162) - Fig 161.png|thumb|200px|gauche|Fig. 161]]Le ''défoncement à la fourche, fig.'' 161, entraine en pareil cas moins de fatigue, produit plus de travail et peut donner du reste à peu près les mêmes résultats. La fourche, comme la bêche, doit néanmoins être considérée plutôt comme un outil de simple labour que de défoncement. ''Les défoncemens exécutés à bras d’hommes'' offrent généralement plus de perfection, mais ils sont beaucoup plus dispendieux que les autres. Aussi les emploie-t-on rarement dans la grande culture. Cependant il est des cas où, faute de machines convenables, ou, comme on peut le conclure de ce qui précède, d’après la nature ou la disposition du terrain, il est impossible de recourir à la charrue.
[[Fichier:Maison rustique du XIXe siècle, éd. Bixio, 1844, I (page 162) - Fig 161.png|thumb|200px|gauche|Fig. 161]]Le ''défoncement à la fourche, fig.'' 161, entraine en pareil cas moins de fatigue, produit plus de travail et peut donner du reste à peu près les mêmes résultats. La fourche, comme la bêche, doit néanmoins être considérée plutôt comme un outil de simple labour que de défoncement. ''Les défoncemens exécutés à bras d’hommes'' offrent généralement plus de perfection, mais ils sont beaucoup plus dispendieux que les autres. Aussi les emploie-t-on rarement dans la grande culture. Cependant il est des cas où, faute de machines convenables, ou, comme on peut le conclure de ce qui précède, d’après la nature ou la disposition du terrain, il est impossible de recourir à la charrue.