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Les ''prix de premier établissement'' sont sujets aux mêmes variations ; il est difficile d’établir des principes à ce sujet. La machine de la force de six chevaux est évaluée par M. {{sc|Low}} à : 100 liv. st. (2,500 fr.), et, à son avis, chaque ferme de 500 acres (222 ½ hectares) doit être pourvue d’une machine de cette force.
Les ''prix de premier établissement'' sont sujets aux mêmes variations ; il est difficile d’établir des principes à ce sujet. La machine de la force de six chevaux est évaluée par M. {{sc|Low}} à : 100 liv. st. (2,500 fr.), et, à son avis, chaque ferme de 500 acres (222 ½ hectares) doit être pourvue d’une machine de cette force.


La grande perfection de la machine écossaise, une fois reconnue dans la Grande-Bretagne, ne pouvait rester confinée dans ce pays. ''La Suède'', familiarisée avec l’usage des machines à battre, est le pays qui, le premier, a profilé de l’invention de Meikle. Depuis 1802, la machine à battre a été introduite ''en Pologne'' ; mais elle s’est répandue depuis 1816, époque du premier établissement d’une fabrique de machines de ce genre, dans une progression si rapide, qu’avant 1830 il y en avait, dans le royaume n’ayant qu’une population de 4,000,000 d’habitans, plusieurs centaines<ref> C’est à l’établissement à Varsovie de la fabrique des machines et instruments d’agriculture sur une très-grande échelle, fondée et dirigée par M. Evans et Ce, et où l’on trouvait une grande quantité de machines à battre écossaises et autres, exécutées d’après les meilleurs modèles et de différentes dimensions, que j’attribue cet heureux résultat. L’entreprise grandiose et bien combinée de M. Evans a rendu un immense service à ce pays, en venant lui donner un actif aiguillon quin’apuétre égalé nulle part, ni par</ref>.
La grande perfection de la machine écossaise, une fois reconnue dans la Grande-Bretagne, ne pouvait rester confinée dans ce pays. ''La Suède'', familiarisée avec l’usage des machines à battre, est le pays qui, le premier, a profilé de l’invention de Meikle. Depuis 1802, la machine à battre a été introduite ''en Pologne'' ; mais elle s’est répandue depuis 1816, époque du premier établissement d’une fabrique de machines de ce genre, dans une progression si rapide, qu’avant 1830 il y en avait, dans le royaume n’ayant qu’une population de 4,000,000 d’habitans, plusieurs centaines<ref> C’est à l’établissement à Varsovie de la fabrique des machines et instrumens d’agriculture sur une très-grande échelle, fondée et dirigée par M. {{sc|Evans}} et C{{e|e}}, et où l’on trouvait une grande quantité de machines à battre écossaises et autres, exécutées d’après les meilleurs modèles et de différentes dimensions, que j’attribue cet heureux résultat. L’entreprise grandiose et bien combinée de M. Evans a rendu un immense service à ce pays, en venant lui donner un actif aiguillon qui n’a pu être égalé nulle part, ni par les sociétés savantes, ni par les exhortations les plus éloquentes des écrivains agronomiques. On se décide facilement à se mettre en possession d’une machine faite et qu'on voit fonctionner ; mais on hésite a commander sa construction, surtout lorsqu'on n’est pas familiarise avec son usage.</ref>.