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On voit (les lossés dont le fond est garni entièrement (le ronces {Rubus vulgaris)^ et autres bois épineux qui remplissent toute la capacité de ce fossé. Enfin, les haies et les fossés se combinent, pour la défense, d'un grand nombre de manières, suivant les lieux elles circonstances, ou plutôt, souvent, selon le caprice du propriétaire.
S61


Quel(|uefois la propriété étant défendue par un d.)uble fossé, on plante entièrement le terrain qui se trouve entre ces fossés en bois feuillus de diverse nature ; cette haie est ordinairement destinée à l'exploitation. Dans le pays de Ccuix et dans plusieurs départemens où celle clôture est souvent employée, au milieu du terrain planté on voit presque toujours une ligne d'arbres à haute lige, tels que chênes, frênes, etc., quelquefois réservés avec soin comme destinés à fournir du bois de charpente, et quelquefois étêtés à la hauteur de 5 à 6 mètres, pour être élagués périodiquement lors de l'exploitation de la haie, dont ils augmentent le produit.
Fi2. 518.


Outre la défense à laquelle elles contribuent, ces plantations onl encore l'avantage d'abriter les vergers contre la fureur des vents, ce qui leur a fait donner dans quelques lieux la dénomination de brise-vents.
AGRICULTURE


Clôtures composées en haie vive et muraille. — On place souvent «« haut d'un mur de terrasse., en dedans de la propriété dontcemur forme la clôlure, une haieviveqne l'onmaintienl à la hauteur de 1 mètre, afin que tout en aui ;mentant la délénse, elle ne porte point obstacle à la vue de la campagne.
Fis. 519.


Enfin, on place quelquefois e/i dehors d'un mur de clôture une liaie de boîi épineux pour en défendre l'approche et augmenter ainsi la difficulté qu'on aurait à le li'unchir. Il arriveencore que l'on plante en manière de palissade une haie vive contre le mur., en dedans de l'enclos, pour en changer l'aspect' et le rendre plus agréable.
DES CLOTURES RURALES. nv.i".


<section begin="sections"/>{{ancre|14:4|{{T5|{{sc|Section}} {{rom-maj|iv}}. — ''Des barrières et passages''.}}}}
poteaux en bois {fig. 520) on à une soiMe ’le
pilastre élevé à cet elfel eu maçonnerie d’un
seul côté (yT^. 521 ), ou de chaque côlé ( !ii
chemin [fg. 522 et 523 ).


Une clôture ne serait pas complète si l'espace l'éservé pour y entrer et y introduire les inslrimiens aratoires, le bétail ou les animaux nécessaires à l'exploitation, ne devait aussi ('lie fermé. Celte fermeture a lieu ordinairement au moyen de grilles enfer., de ()ortes ou de barrières en bois. Nous ne parerons pas des premières et des secondes,qui neconviennent |)asaux simples eonslruclions rurales, ou qui appartiennent à l'architecture dont il sera traité ailleurs.
Fig. 520. Fig. 521.


Les barrières-jiortes, ou susceptibles de s'ouvrir et de se fermer» sont appeudues à des poteaux en bois {fig. 520) on à une soiMe ’le pilastre élevé à cet elfel eu maçonnerie d’un seul côté (yT^. 521 ), ou de chaque côlé ( !ii chemin [fg. 522 et 523 ).
On voit (les lossés dont le fond est garni entièrement
(le ronces {Rubus vulgaris)^ et autres
bois épineux qui remplissent toute la capacité
de ce fossé. Enfin, les haies et les fossés
se combinent, pour la défense, d’un grand
nombre de manières, suivant les lieux elles
circonstances, ou plutôt, souvent, selon le
caprice du propriétaire.


Pour toutes les clôtures les plus ordinaires, ces fermetures se font ((uelquefois au moyen diibarrivres ci 2 viaiiteauxi Jig.b'Tl et 523),et plus vent au moyen de constructions rustiques en forme de claies, ou consistant en un cadre de bois sur lequel on attache des planches ou des lattes en manière de palis. Ces portes ou barrières sont suspendues pardes gonds fixés dans des poteaux, et quelquefois même à 2 baliveaux plantés exprès {fig- 521 (^^Jig- 526). Dans ces barrières il est essentiel, pour In commodité du passage, de combiner la pose des gonds et la fermeture, de façon qu'on puisse entrer ou sortir, toujours en poussant la barrièie devant soi, comme dans celles représentées {fg. 526 el.//g-. 527). Fig. 526. Fig. 527.
Quel(|uefois la propriété étant défendue par
un d.)uble fossé, on plante entièrement le
terrain qui se trouve entre ces fossés en bois
feuillus de diverse nature ; cette haie est ordinairement
destinée à l’exploitation. Dans le
pays de Ccuix et dans plusieurs départemens
où celle clôture est souvent employée, au
milieu du terrain planté on voit presque
toujours une ligne d’arbres à haute lige, tels
que chênes, frênes, etc., quelquefois réservés
avec soin comme destinés à fournir du bois
de charpente, et quelquefois étêtés à la hauteur
de 5 à 6 mètres, pour être élagués périodiquement
lors de l’exploitation de la haie,
dont ils augmentent le produit.
Outre la défense à laquelle elles contribuent,
ces plantations onl encore l’avantage
d’abriter les vergers contre la fureur des
vents, ce qui leur a fait donner dans quelques
lieux la dénomination de brise-vents.
Clôtures composées en haie vive et muraille.


On se sert encore souvent, aans les domaines ruraux, de barrières fixes, susceptibles de se déplacer, mais non pas de s'ouvrir ou de se fermer connue des portes ; telles sont celles représentées {Jig. 528 et/^. 529 . Il est essentiel (jue les piquets qui les soutiennent soient bien pointus et charbonnés, pourqu'on<section end="sections"/>
— On place souvent «« haut d’un mur de terrasse.
, en dedans de la propriété dontcemur
forme la clôlure, une haieviveqne l’onmaintienl
à la hauteur de 1 mètre, afin que tout
en aui ;mentant la délénse, elle ne porte point
obstacle à la vue de la campagne.
Enfin, on place quelquefois e/i dehors d’un
mur de clôture une liaie de boîi épineux pour
en défendre l’approche et augmenter ainsi la
difficulté qu’on aurait à le li’unchir.
Il arriveencore que l’on plante en manière
de palissade une haie vive contre le mur., en
dedans de l’enclos, pour en changer l’aspect’
et le rendre plus agréable.

Skction IV. — Des barrières et passages.
Une clôture ne serait pas complète si l’espace
l’éservé pour y entrer et y introduire les
inslrimiens aratoires, le bétail ou les animaux
nécessaires à l’exploitation, ne devait
aussi (’lie fermé. Celte fermeture a lieu ordinairement
au moyen de grilles enfer., de
()ortes ou de barrières en bois. Nous ne parerons
pas des premières et des secondes,qui
neconviennent |)asaux simples eonslruclions
rurales, ou qui appartiennent à l’architecture
dont il sera traité ailleurs.

Les barrières-jiortes, ou susceptibles de
s’ouvrir et de se fermer» sont appeudues à des
Pour toutes les clôtures les plus ordinaires,
ces fermetures se font ((uelquefois au moyen
diibarrivres ci 2 viaiiteauxi Jig.b’Tl et 523),et plus
vent au moyen de constructions rustiques en
forme de claies, ou consistant en un cadre
de bois sur lequel on attache des planches ou
des lattes en manière de palis. Ces portes ou
barrières sont suspendues pardes gonds fixés
dans des poteaux, et quelquefois même à 2
baliveaux plantés exprès {fig- 521 (^^Jig- 526).
Dans ces barrières il est essentiel, pour In
commodité du passage, de combiner la pose
des gonds et la fermeture, de façon qu’on
puisse entrer ou sortir, toujours en poussant
la barrièie devant soi, comme dans celles représentées
{fg. 526 el.//g-. 527).
Fig. 526. Fig. 527.

On se sert encore souvent, aans les domaines
ruraux, de barrières fixes, susceptibles
de se déplacer, mais non pas de s’ouvrir ou de
se fermer connue des portes ; telles sont celles
représentées {Jig. 528 et/^. 529 . Il est essentiel
(jue les piquets qui les soutiennent
soient bien pointus et charbonnés, pourqu’on