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L’Amérique s’est transformée avec une telle rapidité, qu’on trouve aujourd’hui des palais et des villes dans les lieux où l’on ne voyait, il y a cinquante ans, que des cabanes sauvages. Les forêts vierges ont disparu, leurs hôtes timides ont fui, les sentiers mystérieux n’ont plus d’ombre ; on voit à leur place des villas luxueuses, des jardins, des serres, des volières, des oiseaux apprivoisés, des singes savants ; le rail-way a tué le sentier ; des domestiques en livrée prennent le thé en disant des insolences sur leurs maîtres, là où la squaw indienne était l’esclave du guerrier son seigneur et tyran. |