« Page:Aimard, Auriac - L’Aigle-Noir des Dacotahs.djvu/28 » : différence entre les versions
correction |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
sauvages, dit Mores, mais ils n’avaient pas de cavaliers. |
sauvages, dit Mores, mais ils n’avaient pas de cavaliers. |
||
– Vous parlez comme un enfant, pauvre homme, dit Waltermyer d’un ton de professeur, comme un nourrisson qui ne connaît pas la prairie… Il y avait un Indien sur chaque cheval ; mais, caché derrières sa monture, chaque scélérat se tenait suspendu à la selle par un pied ; ils ont emporté la jeune |
– Vous parlez comme un enfant, pauvre homme, dit Waltermyer d’un ton de professeur, comme un nourrisson qui ne connaît pas la prairie… Il y avait un Indien sur chaque cheval ; mais, caché derrières sa monture, chaque scélérat se tenait suspendu à la selle par un pied ; ils ont emporté la jeune fille à deux, la tenant suspendue entre les chevaux. C’est une vieille ruse qui ne me trompe pas, moi. Mais par où ont-ils passé ces loups endiablés avides de chair fraîche ? — Ils se dirigeaient vers l’ouest ? Alors ils ont traversé la passe du Sud. Je me creuse la tête pour deviner le motif qui les a poussés à enlever un aussi médiocre gibier qu’une fille. |
||
Personne ne trouva de réponse. Après quelques secondes de réflexion, Lemoine se pencha vers son oreille et murmura ces seuls mots : |
Personne ne trouva de réponse. Après quelques secondes de réflexion, Lemoine se pencha vers son oreille et murmura ces seuls mots : |