« Page:Maison rustique du XIXe siècle, éd. Bixio, 1844, I.djvu/19 » : différence entre les versions

Lüett (discussion | contributions)
vérification des titres, des ancres, etc.
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :

empêcher la diminution de celle qui se rencontre
empêcher la diminution de celle qui se rencontre
dans le sol en de justes proportions.
dans le sol en de justes proportions.
Ligne 15 : Ligne 14 :


{{p|1:2:2}}{{T5|§ {{rom-maj|ii}}. — De l’humidité et de la sécheresse de l’atmosphère.}}
{{p|1:2:2}}{{T5|§ {{rom-maj|ii}}. — De l’humidité et de la sécheresse de l’atmosphère.}}
''L'eau répandue dans l’atmosphère'' agit sur
''L’eau répandue dans l’atmosphère'' agit sur
les feuilles à peu près de la même manière
les feuilles à peu près de la même manière
que celle de la terre sur les racines. Elle
que celle de la terre sur les racines. Elle
Ligne 95 : Ligne 94 :
l’atmosphère.
l’atmosphère.


''Les nuages les plus simples'' affectent trois formes principales : — tantôt ce sont des espèces de filets parallèles, tortueux ou divergens, susceptibles de s’étendre dans toutes les directions (''fig''. 7, A, voir en tête de ce chapitre) ; tantôt des masses convexes ou coniques à base irrégulièrement plane (B) ; tantôt enfin, de longues lignes horizontales et continues dans toutes leurs parties (C). — En se réunissant de diverses manières, ils forment les ''nuages intermédiaires'', dont on peut prendre une idée sur la figure précitée aux lettres D et E, et les ''nuages composés'', qui résultent de la combinaison de tous les autres (''Voy''. F, G{{corr|.|,}} H). — Les nuages simples de la ''première des modifications'' que je viens d’indiquer semblent être les plus légers ; ce sont aussi généralement les plus élevés. Ils varient beaucoup en forme et en étendue. On les voit paraître les premiers sur un ciel serein. Aux approches des tempêtes, ils s’épaississent et s’abaissent ordinairement du côté opposé à celui d’où soufflera le vent. — Ceux de la ''seconde modification'' sont les plus denses. Ils se rapprochent par conséquent davantage de la terre. Une petite tache irrégulière, qui paraît d’abord dans l’atmosphère, forme en quelque sorte le noyau autour duquel ils se condensent. Lors des beaux temps, ils commencent à paraître quelques heures après le lever du soleil, parviennent à leur maximum au moment de la plus forte chaleur, et se dispersent totalement aux approches de la nuit. Avant la pluie, ils s’accroissent rapidement ; leurs contours se dessinent en larges protubérances floconneuses. Leur agglomération sous le vent, lorsque l’air est fortement agité, présage du calme et de la pluie. Lorsqu’au lieu de disparaître ou de s’abaisser au moment du soleil couchant, ils continuent à s’élever, on doit s’attendre à de l’orage pour la nuit. — Enfin les nuages de la ''troisième modification'', quoique d’une densité moyenne, sont cependant ceux qui s’élèvent le moins. Leur base repose communément sur le sol même. Ils se forment pendant la nuit de toutes ces vapeurs blanchâtres qu’on voit le matin se répandre comme une vaste inondation du fond des vallées ou de la surface des lacs et
''Les nuages les plus simples'' affectent trois formes principales : — tantôt ce sont des espèces de filets parallèles, tortueux ou divergens, susceptibles de s’étendre dans toutes les directions (''fig''.{{lié}}7,{{lié}}A, voir en tête de ce chapitre) ; tantôt des masses convexes ou coniques à base irrégulièrement plane (B) ; tantôt enfin, de longues lignes horizontales et continues dans toutes leurs parties (C). — En se réunissant de diverses manières, ils forment les ''nuages intermédiaires'', dont on peut prendre une idée sur la figure précitée aux lettres D et E, et les ''nuages composés'', qui résultent de la combinaison de tous les autres (''Voy''.{{lié}}F,{{lié}}G{{corr|.|,}}{{lié}}H). — Les nuages simples de la ''première des modifications'' que je viens d’indiquer semblent être les plus légers ; ce sont aussi généralement les plus élevés. Ils varient beaucoup en forme et en étendue. On les voit paraître les premiers sur un ciel serein. Aux approches des tempêtes, ils s’épaississent et s’abaissent ordinairement du côté opposé à celui d’où soufflera le vent. — Ceux de la ''seconde modification'' sont les plus denses. Ils se rapprochent par conséquent davantage de la terre. Une petite tache irrégulière, qui paraît d’abord dans l’atmosphère, forme en quelque sorte le noyau autour duquel ils se condensent. Lors des beaux temps, ils commencent à paraître quelques heures après le lever du soleil, parviennent à leur maximum au moment de la plus forte chaleur, et se dispersent totalement aux approches de la nuit. Avant la pluie, ils s’accroissent rapidement ; leurs contours se dessinent en larges protubérances floconneuses. Leur agglomération sous le vent, lorsque l’air est fortement agité, présage du calme et de la pluie. Lorsqu’au lieu de disparaître ou de s’abaisser au moment du soleil couchant, ils continuent à s’élever, on doit s’attendre à de l’orage pour la nuit. — Enfin les nuages de la ''troisième modification'', quoique d’une densité moyenne, sont cependant ceux qui s’élèvent le moins. Leur base repose communément sur le sol même. Ils se forment pendant la nuit de toutes ces vapeurs blanchâtres qu’on voit le matin se répandre comme une vaste inondation du fond des vallées ou de la surface des lacs et