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pas au-delà du 4{{e|e}} terme, notre objet n’étant
pas au-delà du 4{{e|e}} terme, notre objet n’étant que d’indiquer la marche du calcul :
que d’indiquer la marche du calcul :


{| style="border-collapse: collapse;"
{| style="border-collapse:collapse;"
| colspan="2" | {{table|titre=Au bout d’un an, on a 1000 fr., plus 40 fr. d’intérêts ; au total |indentation= 2}}
| colspan="2" width="75%" | {{table|titre=Au bout d’un an, on a 1000 fr., plus 40{{lié}}fr. d’intérêts ; au total |indentation= 2}}
| width="3%" style="text-align:left;" |1040
| colspan="2" style="text-align:left; vertical-align:bottom; padding-left:20px;" |1040 fr.
| style="text-align:right;" | fr.
| colspan="2" style="text-align:center; vertical-align:bottom;" |» c.
| style="text-align:left;" |»c.
|-
|-
| colspan="2" | {{table|titre=Au bout de 2 ans, on a 1040 fr., plus 41 fr. 60 c. d’intérêts ; au total | indentation=2}}
| colspan="2" | {{table|titre=Au bout de 2 ans, on a 1040 fr., plus 41{{lié}}fr. 60{{lié}}c. d’intérêts ; au total | indentation=2}}
| width="0%" style="text-align:left;" |1081
| style="text-align:left; vertical-align:bottom; padding-left:20px;" |1081
| style="text-align:right;" |
| style="text-align:right;" |
| style="text-align:left;" | 60
| colspan="2" width="10%" style="text-align:left; vertical-align:bottom;" | 60
|-
| colspan="2" | {{table|titre=Au bout de 3 ans, on a 1081{{lié}}fr. 60{{lié}}c., plus 43{{lié}}fr. 26{{lié}}c. d’intérêts ; au total | indentation=2}}
| style="text-align:left; vertical-align:bottom; padding-left:20px;" |1124
| style="text-align:right;" |
| colspan="2" width="10%" style="text-align:left; vertical-align:bottom;" | 86
|-
| colspan="2" | {{table|titre=Au bout de 4 ans, on a 1124{{lié}}fr. 86{{lié}}c., plus 44{{lié}}fr. 99{{lié}}c. d’intérêts ; au total | indentation=2}}
| style="text-align:left; vertical-align:bottom; padding-left:20px;" |1169
| style="text-align:right;" |
| colspan="2" width="10%" style="text-align:left; vertical-align:bottom;" | 85
|}
|}


On poursuit ces évaluations successives, jusqu’à ce qu’on ait épuisé la série des 25 années. On parvient alors à un résultat final de 2,665 fr. 84 c., dont il faut retrancher 1000 fr. pour le capital primitif ; ce qui donne 1665 f. 84 c. pour la somme des intérêts accumulés. La longueur d’un pareil calcul le rend d’autant moins praticable, qu’il ne réalise pas encore la solution cherchée ; il ne fait que la préparer, en fournissant les élémens de la proportion suivante :
Au bout de 3 ans, on a
1081 fr. 60 c, plus 43 fr. 26 c.
d’intérêts ; au total….. 1124 86


Si, pour recueillir 1665 fr. 84 c. d’intérêts en 25 années, il faut placer un capital de 1000 fr., quel autre capital faut-il placer pour obtenir 600 fr. d’intérêts composés pendant la même période ? En effectuant le calcul, on trouve que le capital cherché est de 360 fr. 18 c., ainsi que nous le savions déjà. Le problème est donc résolu par les procédés ordinaires de l’arithmétique. Des calculs d’un autre ordre épargneraient ce long circuit de chiffres, en procurant sans effort et sans perte
Au bout de 4 ans, on a
de temps la solution du problème ; mais ces calculs exigent l’emploi des tables de logarithmes, que peu de personnes connaissent ou possèdent ; nous ne pouvons donc proposer ce moyen, qui, quoique extrêmement simple, ne serait pas à la portée de tous nos lecteurs.
1124 fr. 86 c, plus 44 fr. 99 c.
d’intérêts ; au total….. 1169 85


Cette considération nous a suggéré la pensée de chercher un ''mode de calcul'' qui se réduisît à une simple multiplication, opération familière à tout le monde. Nous sommes parvenus à ce but, en déterminant la valeur d’un hectare dont le produit en taillis de chaque âge, exprimé numériquement, serait constamment l’unité suivie de zéros, comme 1000, de manière que pour les diverses périodes d’aménagement,comprises entre les termes extrêmes 10 et 40 ans, nous avons établi une série de valeurs fictives, formant le type de toutes les valeurs réelles que l’on peut avoir besoin de connaître, et que l’on trouvera avec toute la facilité possible par la multiplication de deux nombres, et le retranchement de trois chiffres sur la droite du produit. Ces valeurs fictives composent les trois tables par lesquelles commence le paragraphe qui va suivre. Ces tables se rapportent aux degrés 5, 4 et 3 p. 100 de l’échelle des intérêts.
On poursuit ces évaluations successives,
jusqu’à ce qu’on ait épuisé la série des 25 années.
On parvient alors à un résultat final de
2, 6656 fr. 84 c., dont il faut retrancher 1000 fr.
pour le capital primitif ; ce qui donne 1665 f.
84 c. pour la somme des intérêts accumulés.
La longueur d’un pareil calcul le rend
d’autant moins praticable, qu’il ne réalise
pas encore la solution cherchée ; il ne fait
que la préparer, en fournissant les élémens
de la proportion suivante :


Nous n’entrerons dans aucune explication sur la formation de ces tables : des détails de pure théorie seraient déplacés dans un ouvrage de la nature de celui-ci. On pourra d’ailleurs les trouver dans le ''Manuel théorique et pratique de l’estimateur des forêts'', d’où nous avons extrait toutes les tables que renferme cet article, en les simplifiant par là suppression de 2 chiffres décimaux, ce qui facilitera l’usage de ces tables, sans en altérer l’exactitude, comme nous allons sur-le-champ en offrir la preuve.
Si, pour recueillir 1665 fr. 84 c. d’intérêts
en 25 années, il faut placer un capital de
1000 fr., quel autre capital faut-il placer pour
obtenir 600 fr. d’intérêts composés pendant
la même période ? En effectuant le calcul, on
trouve que le capital cherché est de 360 fr.
18 c., ainsi que nous le savions déjà. Le problème
est donc résolu par les procédés ordinaires
de l’arithmétique. Des calculs d’un
autre ordre épargneraient ce long circuit de
chiffres, en procurant sans effort et sans perte
de temps la solution du problème ; mais ces
calculs exigent l’emploi des tables de logarithmes,
que peu de personnes connaissent ou
possèdent ; nous ne pouvons donc proposer
ce moyen, qui, quoique extrêmement simple,
ne serait pas à la portée de tous nos lecteurs.


A l’aide de laborieuses combinaisons de chiffres, nous avons reconnu, il y a un moment, que la valeur foncière de l’hectare de bois susceptible de rapporter 600 fr. à 25 ans est de 360 fr. 18 c. Voyons actuellement de quelle manière nous arriverons à cette solution par l’emploi de nos tables.
Cette considération nous a suggéré la pensée
de chercher un ''mode de calcul'' qui se réduisît
à une simple multiplication, opération
familière à tout le monde. Nous sommes parvenus
à ce but, en déterminant la valeur d’un
hectare dont le produit en taillis de chaque
âge, exprimé numériquement, serait constamment
l’unité suivie de zéros, comme 1000, de
manière que pour les diverses périodes d’aménagement,
comprises entre les termes
extrêmes 10 et 40 ans, nous avons établi une
série de valeurs fictives, formant le type de
toutes les valeurs réelles que l’on peut avoir
besoin de connaître, et que l’on trouvera
avec toute la facilité possible par la multiplication
de deux nombres, et le retranchement
de trois chiffres sur la droite du produit. Ces valeurs fictives composent les trois
tables par lesquelles commence le paragraphe
qui va suivre. Ces tables se rapportent
aux degrés 5, 4 et 3 p. 100 de l’échelle des intérêts.


{| style="border-collapse: collapse;"
Nous n’entrerons dans aucune explication
| colspan="4" style="text-indent:2em;" | Je prends dans la table n{{e|o}} {{rom-maj|ii}} (calculée sur l’intérêt de 4 p. 100) le nombre qui correspond à 25 ans.
sur la formation de ces tables : des détails
|-
de pure théorie seraient déplacés dans un
| colspan="2" | {{table |titre=Ce nombre est |}}
ouvrage de la nature de celui-ci. On pourra
| width="5%" style="text-align:right;" |600
d’ailleurs les trouver dans le ''Manuel théorique et pratique de l’estimateur des forêts'', d’où nous avons extrait toutes les tables que renferme
| style="text-align:right;" |
cet article, en les simplifiant par là
|-
suppression de 2 chiffres décimaux, ce qui
| colspan="2" style="padding-left:2em"| {{table |titre=Je le multiplie par le produit de l’hectare qui est supposé de}}
facilitera l’usage de ces tables, sans en altérer
| style="text-align:right;" |600
l’exactitude, comme nous allons sur-le-champ
| style="text-align:right;" | fr.
en offrir la preuve.
|-

| {{table |titre=Produit |indentation= 10}}
A l’aide de laborieuses combinaisons de
| colspan="2" style="text-align:right; border-top:2px solid black;" |360,000
chiffres, nous avons reconnu, il y a un moment,
| style="text-align:right; border-top:2px solid black;" |
que la valeur foncière de l’hectare de
|}
bois susceptible de rapporter 600 fr. à 25 ans
est de 360 fr. 18 c. Voyons actuellement de
quelle manière nous arriverons à cette solution
par l’emploi de nos tables.
Je prends dans la table n° II (calculée sur
l’intérêt de 4 p. 100) le nombre qui correspond
à 25 ans. Ce nombre est.. 600
Je le multiplie par le produit
de l’hectare qui est supposé de. 600 fr.

Produit… 360, 000


Je retranche 3 chiffres sur la droite du produit, et j’ai dans le reste, à gauche, 360 fr. pour la valeur demandée. Ce chiffre est, ''à 18 centimes près'', le même que celui qui est résulté d’un calcul rigoureux. Une pareille approximation est bien suffisante dans la pratique même la plus sévère. On voit que l’usage de nos tables abrège singulièrement le travail,en le réduisant à une multiplication de 2 nombres l’un par l’autre. Le premier de ces nombres se puise dans la table, et le second exprime ''le produit net'' d’un hectare de bois d’un âge donné, depuis 10 jusqu’à 40 ans.
Je retranche 3 chiffres sur la droite du
produit, et j’ai dans le reste, à gauche, 360 fr.
pour la valeur demandée. Ce chiffre est, ''à'' 18
''centimes près'', le même que celui qui est résulté
d’un calcul rigoureux. Une pareille approximation
est bien suffisante dans la pratique
même la plus sévère. On voit que l’usage
de nos tables abrège singulièrement le travail,
en le réduisant à une multiplication de
2 nombres l’un par l’autre. Le premier de ces
nombres se puise dans la table, et le second
exprime ''le produit net'' d’un hectare de bois
d’un âge donné, depuis 10 jusqu’à 40 ans.


Il faut observer ici que la ''détermination du produit net'' d’un hectare de bois n’est point une opération aussi simple qu’elle le paraît au premier abord ; le revenu net est ce qui reste du produit brut, lorsqu’on a fait la reprise des déboursés relatifs à la garde du bois, aux impôts et autres charges annuelles. Or, ces déboursés consistent non seulement dans la somme des mises successives, mais encore dans les intérêts progressifs de chaque mise, à partir du moment où elle a lieu, jusqu’à celui où l’exploitation du bois réalise le revenu que le propriétaire attend depuis une certaine suite d’années.
Il faut observer ici que la ''détermination du produit net'' d’un hectare de bois n’est
point une opération aussi simple qu’elle le
paraît au premier abord ; le revenu net est ce
qui reste du produit brut, lorsqu’on a fait la
reprise des déboursés relatifs à la garde du
bois, aux impôts et autres charges annuelles.
Or, ces déboursés consistent non seulement
dans la somme des mises successives, mais
encore dans les intérêts progressifs de chaque
mise, à partir du moment où elle a lieu,
jusqu’à celui où l’exploitation du bois réalise
le revenu que le propriétaire attend depuis
une certaine suite d’années.


Comme ces intérêts ont une importance qui ne permet point de les négliger, et que d’ailleurs on ne peut les évaluer que par des calculs longs et compliqués, nous avons obvié à cette difficulté par trois tables qui font suite à celles des valeurs du sol.
Comme ces intérêts ont une importance
qui ne permet point de les négliger, et que
d’ailleurs on ne peut les évaluer que par des
calculs longs et compliqués, nous avons obvié
à cette difficulté par trois tables qui font
suite à celles des valeurs du sol.


Une remarque ne doit pas nous échapper, c’est que le calcul des intérêts composés, appliqué aux déboursés annuels, n’est nécessaire que pour l’évaluation des bois non aménagés. Quant aux forêts divisées en coupes ordinaires,le ''revenu net'' se trouve exprimé par la différence entre les déboursés simples et le produit brut de chaque coupe ; c’est-à-dire que, dans cette hypothèse, il suffit d’une soustraction ordinaire pour déterminer le revenu ''net'' du bois. Observons encore que par cette expression, ''revenu du bois'', nous entendons le produit des ''taillis purs'' ou des ''taillis sous-futaie''. La futaie elle-même n’est pas un revenu proprement dit, c’est un capital dont
Une remarque ne doit pas nous échapper,
l’évaluation fera, dans notre travail, l’objet d’une division particulière.
c’est que le calcul des intérêts composés, appliqué
aux déboursés annuels, n’est nécessaire
que pour l’évaluation des bois non aménagés.
Quant aux forêts divisées en coupes ordinaires,
le ''revenu net'' se trouve exprimé par
la différence entre les déboursés simples et
le produit brut de chaque coupe ; c’est-à-dire
que, dans cette hypothèse, il suffit d’une soustraction
ordinaire pour déterminer le revenu
''net'' du bois. Observons encore que par cette
expression, ''revenu du bois'', nous entendons
le produit des ''taillis purs'' ou des ''taillis sous-futaie''.
La futaie elle-même n’est pas un revenu
proprement dit, c’est un capital dont
l’évaluation fera, dans notre travail, l’objet
d’une division particulière.


Ces développemens nous paraissent d’autant
Ces développemens nous paraissent d’autant plus suffisans pour préparer à l’intelligence des tables qui vont suivre, que nous consacrerons le 3{{e|e}} paragraphe à montrer en détail la manière de s’en servir.
plus suffisans pour préparer à l’intelligence
des tables qui vont suivre, que nous
consacrerons le 3<sup>e</sup> paragraphe à montrer en
détail la manière de s’en servir.