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une somme de 50 fr. Cette série de petits
une somme de 50 fr. Cette série de petits
capitaux se bonifie de la réunion des intérêts
capitaux se bonifie de la réunion des intérêts
progressifs. La 1<sup>re</sup> rentrée de 50 fr. me
progressifs. La 1{{e|re}} rentrée de 50 fr. me
procure 19 ans d’intérêts, la 2<sup>e</sup> rentrée 18 ans,
procure 19 ans d’intérêts, la 2{{e|e}} rentrée 18 ans,
la 3<sup>e</sup> 17 ans, et ainsi de suite, en décroissant
la 3{{e|e}} 17 ans, et ainsi de suite, en décroissant
jusqu’à la 20<sup>e</sup> et dernière annuité. L’accumulation
jusqu’à la 20{{e|e}} et dernière annuité. L’accumulation
de ces intérêts, que je ne supposerai
de ces intérêts, que je ne supposerai
que de 4 p. 100, finit par ajouter au capital
que de 4 p. 100, finit par ajouter au capital
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des fonds de terre.
des fonds de terre.


Il est d’usage, cependant, d'''estimer les fonds de bois par comparaison aux terres voisines'',
Il est d’usage, cependant, d’''estimer les fonds de bois par comparaison aux terres voisines'',
en prenant pour base le produit annuel
en prenant pour base le produit annuel
des classes de terre analogues aux classes diverses
des classes de terre analogues aux classes diverses
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des résultats erronés.
des résultats erronés.


Supposons qu’il s’agisse d’estimer des bois situés sur des coteaux ardus n’offrant qu’une couche légère de terre végétale, nous remarquerons que le bois prospère plutôt dans ces terrains inclinés que dans les plaines, dont le fonds serait de même nature, et plutôt encore au revers septentrional des montagnes que dans les pentes exposées au midi. Des terres labourables, au contraire, situées
Supposons qu’il s’agisse d’estimer des bois
sur de fortes déclivités, seraient tout-à-fait impropres à la culture ou ne donneraient
situés sur des coteaux ardus n’offrant qu’une
qu’un faible revenu, notamment si elles se trouvaient à l’aspect du nord. La conséquence
couche légère de terre végétale, nous remarquerons
évidente de ce rapprochement, c’est que dans les situations les plus semblables, des ''terrains de même nature peuvent avoir beaucoup de valeur comme bois, ou n’en avoir aucune comme terre''.
que le bois prospère plutôt dans
ces terrains inclinés que dans les plaines,
dont le fonds serait de même nature, et plutôt
encore au revers septentrional des montagnes
que dans les pentes exposées au midi.
Des terres labourables, au contraire, situées
sur de fortes déclivités, seraient tout-à-fait
impropres à la culture ou ne donneraient
qu’un faible revenu, notamment si elles se
trouvaient à l’aspect du nord. La conséquence
évidente de ce rapprochement, c’est
que dans les situations les plus semblables,
des ''terrains de même nature peuvent avoir
beaucoup de valeur comme bois, ou n’en avoir
aucune comme terre''.


Ne trouve-l-on pas quelquefois dans les
Ne trouve-t-on pas quelquefois dans les
pays de plaine, et fréquemment dans les contrées
pays de plaine, et fréquemment dans les contrées
montueuses, des forêts du plus précieux
montueuses, des forêts du plus précieux
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l’estimation des autres.
l’estimation des autres.


Un principe qui paraît incontestable dans le sujet qui nous occupe, c’est que les fonds de bois ''doivent être estimés, et d’après le degré de bonté du sol, et d’après la valeur vénale des produits''. Mais comme les produits varient et doivent nécessairement varier en quantité ou volume, selon la bonne, ou médiocre, ou mauvaise qualité du sol, il est clair que les données relatives au sol d’un bois se trouvent toujours implicitement comprises dans l’expression de son produit pécuniaire.
Un principe qui paraît incontestable dans
le sujet qui nous occupe, c’est que les fonds
de bois ''doivent être estimés, et d’après le degré
de bonté du sol, et d’après la valeur vénale
des produits''. Mais comme les produits
varient et doivent nécessairement varier en
quantité ou volume, selon la bonne, ou médiocre,
ou mauvaise qualité du sol, il est clair
que les données relatives au sol d’un bois se
trouvent toujours implicitement comprises
dans l’expression de son produit pécuniaire.
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