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''Les pluies sont dues'' principalement au refroidissement des couches d’air saturées de vapeurs d’eau, et à l’action électrique des nuages.— Elles contiennent une quantité souvent inappréciable d’électricité, de l’air, du gaz acide carbonique, et quelques sels minéraux.
''Les pluies sont dues'' principalement au refroidissement des couches d’air saturées de vapeurs d’eau, et à l’action électrique des nuages. — Elles contiennent une quantité souvent inappréciable d’électricité, de l’air, du gaz acide carbonique, et quelques sels minéraux.


Toutes choses égales d’ailleurs, on sait qu’il pleut plus souvent dans le voisinage des grandes masses d’eau que dans les contrées arides, sur les montagnes que dans les plaines, dans les localités couvertes de grands arbres que dans les lieux découverts. — Il est aussi démontré qu’il pleut plus abondamment dans les pays chauds que dans les pays froids, quoique, dans ces derniers, les pluies soient plus fréquentes. La quantité moyenne d’eau qui tombe annuellement à Saint-Domingue est environ de 308 centimètres ; à Calcutta, de 205 ; à Naples, de 95 ; à Paris, de 53, et à Saint-Pétersbourg de 46 seulement. — À mesure qu’on s’éloigne de l’équateur, les pluies sont donc moins abondantes ; mais, comme elles deviennent plus fréquentes, et comme l’évaporation diminue, il en résulte que les pays froids sont plus humides que les pays chauds, et que si, dans le midi, il n’est pas de cultures possibles sans arrosement, dans le nord il en est peu de productives sans dessèchement. — Dans quelques parties des vastes déserts de l’Afrique, des contrées septentrionales de l’Asie et de la côte occidentale d’Amérique, depuis le cap Blanc jusqu’à Coquimbo, il ne pleut presque pas ; mais partout où il existe de la végétation, des rosées abondantes et d’épais brouillards suffisent pour l’alimenter et l’entretenir.
Toutes choses égales d’ailleurs, on sait qu’il pleut plus souvent dans le voisinage des grandes masses d’eau que dans les contrées arides, sur les montagnes que dans les plaines, dans les localités couvertes de grands arbres que dans les lieux découverts. — Il est aussi démontré qu’il pleut plus abondamment dans les pays chauds que dans les pays froids, quoique, dans ces derniers, les pluies soient plus fréquentes. La quantité moyenne d’eau qui tombe annuellement à Saint-Domingue est environ de 308 centimètres ; à Calcutta, de 205 ; à Naples, de 95 ; à Paris, de 53, et à Saint-Pétersbourg de 46 seulement. — À mesure qu’on s’éloigne de l’équateur, les pluies sont donc moins abondantes ; mais, comme elles deviennent plus fréquentes, et comme l’évaporation diminue, il en résulte que les pays froids sont plus humides que les pays chauds, et que si, dans le midi, il n’est pas de cultures possibles sans arrosement, dans le nord il en est peu de productives sans dessèchement. — Dans quelques parties des vastes déserts de l’Afrique, des contrées septentrionales de l’Asie et de la côte occidentale d’Amérique, depuis le cap Blanc jusqu’à Coquimbo, il ne pleut presque pas ; mais partout où il existe de la végétation, des rosées abondantes et d’épais brouillards suffisent pour l’alimenter et l’entretenir.