« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Chéneau » : différence entre les versions
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Ligne 50 :
des combles présentaient des pentes inclinées suivant un angle plutôt
au-dessous qu'au-dessus de 45 degrés; les pieds de ces charpentes
exigeaient alors une large assiette (voy.
chevrons ainsi que la volige et la tuile arrivaient au bord des corniches,
d'ailleurs peu saillantes; il ne restait pas de place pour établir des chéneaux
Ligne 92 :
Quant à la nouvelle charpente, elle vint s'asseoir sur un bahut élevé de
1<sup>m</sup>,30 au-dessus de ce chéneau, et une balustrade en pierre fut fixée sur
le rampant du larmier (voy,
cathédrale de Chartres et sur la façade de Notre-Dame de Paris, on posait
aussi des larmiers formant chéneaux, mais sans gargouilles; les eaux
Ligne 128 :
des coffres en pierre évidés mettant les chéneaux supérieurs en communication
avec les chaperons. Souvent même, ces coffres en pierre furent
doublés de tuyaux de plomb (voy.
du XIII<sup>e</sup> siècle, on renonça aux coffres en pierre, qui étaient sujets à
s'engorger et à causer des filtrations dans les murs, et on établit sur les
arcs-boutants des aqueducs en pierre destinés à porter le chéneau rampant
(voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Arc-boutant|Arc-boutant]], [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 4, Construction|Construction]]). Les chéneaux rampants pratiqués
sur le chaperon des arcs-boutants, arrivés aux pinacles surmontant
l'extrémité des contreforts, passaient, dans l'origine, à travers ces pinacles
Ligne 143 :
dans les provinces du Nord, en Picardie et en Normandie, ces chéneaux
aboutirent à des conduites en plomb habilement ménagées dans la
construction (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 3, Conduite|Conduite]]).
</div>
[[Image:Cheneau.XIIIe.et.XIVe.siecles.png|center]]
Ligne 192 :
maisons avaient-elles des murs mitoyens; chaque maison possédait ses
quatre murs en propre, et il existait entre elles une petite ruelle très-étroite
(voy.
qui, le plus souvent, étaient formés d'un tronc d'arbre creusé, dépassant
le pignon et formant gargouille, ainsi que l'indique la fig. 7. Ces chéneaux
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