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les mains de l’évêque : mais il ne lui fut pas possible de l’en arracher sans le déchirer. On en fit le rapport au pape, qui ordonna à l’archidiacre d’enjoindre à l’évêque, sous peine de désobéissance, de lâcher cet acte d’appel. L’archidiacre fit l’injonction, et promit au mort de lui rendre son appel quand le pape l’aurait vu : aussitôt l’évêque obéit ; il laissa aller l’appel. L’archidiacre le fit porter au pape ; mais lorsqu’il voulut sortir du tombeau, il se sentit arrêté par une force invisible, et il lui fut impossible de marcher : il fit demander au pape de lui renvoyer l’acte d’appel pour le remettre à l’évêque, comme il l’avait promis. Le pape l’envoya ; on le présenta au mort, qui ouvrit la main pour le recevoir et le tenir comme auparavant. L’archidiacre sortit aussitôt du tombeau sans obstacle.

« Clément v fit élever un magnifique tombeau à Gauthier, devant le maître-autel de l’église des Cordeliers. Om y mit des inscriptions, où on lui donnait le titre de bienheureux. Il s’y fit, dit-on, plusieurs miracles.

« Ce tombeau a été détruit pendant les guerres civiles. Les Cordeliers avaient fait mettre depuis sur la sépulture de Gauthier, devant le grand autel, une pierre avec cette inscription : Hic jacet sanctus Galterius.

« François de Sosa, général des Cordeliers, passant à Poitiers, on 1604, pour aller on Es-